L'Expression

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ABATTOIR COMMUNAL DE SOUK-AHRAS

En état de dégradation avancé

Les équipements sont en panne, l’hygiène la plus élémentaire fait défaut faute d’eau et le transport des viandes est assuré dans des conditions inappropriées. Cela reflète le laxisme des gestionnaires.

Nous avons évoqué dans notre édition du 10 septembre 2001, la situation déplorable dans laquelle se débat cet établissement de conception récente, très fonctionnel et permettant d´assurer des prestations de qualité, n´étaient les moyens matériels qui font cruellement défaut, ce qui dénote incontestablement un désintéressement évident des gestionnaires de l´abattoir et de leur tutelle.
Sinon, comment expliquer que les 5 chambres froides existantes sont en panne depuis si longtemps sans qu´aucune mesure n´ait été prise pour les remettre en marche. Certes, une équipe de techniciens s´est présentée depuis 2 mois pour le contrôle des équipements, mais depuis, ils n´ont plus donné signe de vie, alors qu´un problème est, en principe, réglé en l´espace de quelques jours, c´est du moins ce que nous a confirmé un spécialiste local de la réfrigération. L´absence totale d´incinérateur complique également les choses puisque la destruction des viandes, abats et autres déchets impropres à la consommation n´est plus assurée selon les normes requises et ceux-ci sont jetés tout simplement dans les poubelles à la portée des chiens, chats et autres rongeurs avec toutes sortes de maladies spécifiques à ce milieu et notamment le kyste hydatique.
De plus, le manque flagrant d´eau en permanence, pour assurer une hygiène rigoureuse des lieux, des personnes et des viandes, abats, etc. condition sine qua non pour la préservation de la santé du prestataire et des consommateurs, aggrave la situation.
En outre, le transport des viandes et autres dérivés est toujours assuré, dans des conditions douteuses, par des camionnettes bâchées vers les boucheries et ceci en contradiction avec les directives officielles données par la Direction des services vétérinaires (DSV), ministère de l´Agriculture. Elle impose l´usage obligatoire de véhicules frigorifiques pour le transport des viandes et poissons.
Le constat amère de cette situation qui ne fait que perdurer et le silence observé par les responsables de cette structure, qui perçoivent cependant des taxes onéreuses pour les frais d´abattage nous amène à interpeller les autorités concernées pour une intervention rapide et réelle et ce, pour mettre fin à ce laxisme et à ce laisser-aller, car nous estimons que tous les ingrédients pour une implosion sanitaire sont réunis, surtout pendant le mois de ramadan où la consommation des viandes augmente très sensiblement.
Il est donc temps d´agir, car il y va de la santé du citoyen.

De Quoi j'me Mêle

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