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HÔPITAL DE BISKRA

Cherche gynécologue désespérément

Le service de maternité de l’hôpital Bachir-Ben Nacer de Biskra, souffre et ce, depuis très longtemps, d’une situation difficile, mettant dans la perplexité totale l’ensemble des sages-femmes et des infirmières de ce service, pourtant dévouées.

Les absences consécutives et abusives de la gynécologue du service, suite à des arrêts de travail répétés, présentent un véritable danger, quant à la prise en charge des cas urgents et compliqués des malades admis dans le service. Des sources hospitalières bien fondées nous ont fait part que cette gynécologue effectuait des remplacements dans des cabinets privés à Batna.
Par ailleurs, l´occasion a été offerte, il y a quelques jours seulement, au secrétaire général de la section syndicale UGTA de l´hôpital, lors d´une réunion qui a regroupé l´ensemble des responsables du secteur de la santé de la wilaya de Biskra, avec M.Abdelhamid Aberkane, ministre de la Santé et de la Population, au terme d´une brève visite effectuée dans la wilaya, de lever le voile sur certains problèmes que connaît l´hôpital et plus particulièrement ce service.
En outre, pour de simples avis médicaux ou pour des accouchements présentant quelquefois de petites complications, les malades se voient orienter vers l´hôpital de Batna, avec indubitablement tous les risques que cela peut engendrer alors que les plus aisés optent pour une clinique privée. Il suffit de débourser et tout rentre dans l´ordre! Pour avoir plus de précisions, nous avons jugé utile d´interroger le directeur du secteur sanitaire de Biskra.
Malheureusement, nous n´avons pas pu le joindre puisqu´il était absent pour toute la semaine, d´après son secrétaire. Dans le même contexte, nous avons appris également, toujours selon les mêmes sources hospitalières, que, pour faire face à ce manque considérable de médecins spécialistes et de pallier ces carences, la Direction de la santé de la wilaya de Biskra a sollicité des privés dans le cadre des conventions, mais seulement pour les gardes de nuit, néanmoins, le problème des consultations reste toujours posé.
Cette situation, si elle persistait, pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur la santé publique et, de surcroît, elle pénalise l´hôpital, qui est au bord de l´asphyxie. Il fait face à des difficultés financières et dont la dette s´élève à plus de 15 milliards de centimes. L´affectation d´une seule gynécologue dans un hôpital qui, probablement, pourra être promu dans les prochaines années au rang de CHU et pour une population estimée à plus de 200.000 habitants est plus qu´insuffisante.

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