L'Expression

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LE FISC SUR INTERNET

Une révolution commence

Depuis peu, tout contribuable peut, à partir de chez lui, retirer les formulaires nécessaires à ses différentes déclarations fiscales.

Le percepteur à l´allure de rapace, froid, insensible et sans état d´âme est en voie de disparaître. Le fisc algérien, à l´instar des grands pays, a décidé de le troquer contre un computer. La différence? Elle est énorme. Ses prolongements sont multiples. Ils vont de la fin de l´inquisition à l´enterrement de la corruption en passant par la transparence et une administration à tout le moins impartiale.
En inaugurant certains services par Internet, la direction générale des impôts apporte la preuve de sa volonté de réconciliation avec le contribuable. Longtemps considérée, à tort et à raison, comme plutôt répressive, l´administration fiscale décide ainsi de se débarrasser de cette étiquette. Elle n´en sera que plus efficace.
Depuis peu, tout contribuable peut, à partir de chez lui, assis dans son fauteuil, retirer les formulaires nécessaires à ses différentes déclarations fiscales. Il lui suffit de cliquer sur le site Web des impôts. Plus de chaînes devant les guichets. Exit les désagréments de fin de non-recevoir pour cause de pénurie d´imprimés.
Et bientôt, avec l´introduction de la télédéclaration et du télépaiement, il cessera définitivement d´être ce souffre-douleur taillable et corvéable à merci, celui qui doit subir sans broncher, les mauvaises humeurs d´agents excédés par le travail. Car en plus des imprimés, le site Web lui offre une «calculette de l´impôt». Désormais, il a accès aux barèmes et méthodes de calcul du percepteur qui étaient pour lui jusque-là une «alchimie» inaccessible. Plus besoin pour lui de se tenir le ventre à chaque déclaration. De craindre un contrôle. Un redressement injuste. Il pourra mieux apporter la contradiction grâce à cette calculette.
Enfin et surtout c´est le commencement de la fin de la tchipa et autre hogra.
L´événement est de taille. C´est la première institution étatique à entamer sérieusement sa mue vers une meilleure qualité de service sans simulacre en balayant toute réticence interne des tenants des privilèges. En douceur.
Pour M.Benyellou, directeur central à la DGI (direction générale des impôts) il est clair que cette étape qualitative «vise à défendre les intérêts du Trésor public tout en préservant ceux des contribuables». Un doublé qui, en effet, a un impact immédiat. De par cette première possibilité de disposer d´imprimés via Internet, l´administration va obligatoirement faire des économies substantielles et ne plus avoir, à terme, à gérer des stocks de paperasses. En face, le contribuable remis en confiance, respectera mieux cette institution longtemps honnie. Il saura où mettre les pieds. Il saura mieux gérer ses intérêts. Sans surprise désagréable.
Finalement, et par une telle action, la DGI commence avant toutes les autres structures, la réforme de l´Etat. On ne peut qu´applaudir, tout en suivant attentivement l´évolution que prendra cette véritable révolution qui s´amorce dans un secteur aux murailles, hier infranchissables.
Seuls les fraudeurs s´en plaindront.

L´adresse du site est: http://www.impots-dz.org

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