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Pour mettre fin à l’anarchie dans l’exploitation

Une occasion en «or» pour les jeunes

Des coopératives de jeunes disposeront de la partie non exploitable industriellement des mines d'or de Tamanrasset et de Djanet.

Les jeunes pourront se constituer en coopératives pour prospecter et exploiter des mines d'or dans le Sud du pays. Cette nouvelle, et pour le moins heureuse initiative, mettra ainsi fin à l'exploitation anarchique de cette précieuse ressource minière, a indiqué le ministre des Mines, Mohamed Arkab.
S'exprimant lors de l'émission «El Djazair El Youm» (L'Algérie aujourd'hui), diffusée mercredi dernier par la télévision publique, le ministre Arkab a évoqué le cas des mines aurifères de Tirek et d'Amesmessa, dans la wilaya de Tamanrasset. Il a rappelé, à ce propos, que «le dernier Conseil des ministres a approuvé le première phase d'exploitation des gisements de Tamanrasset et de Djanet par des coopératives de jeunes de la région, pour la partie non exploitable industriellement».
Le ministre a expliqué que «ces coopératives se verront attribuer des périmètres pour la prospection artisanale de l'or», ajoutant que «la collecte et le traitement du minerai extrait seront assurés par l'Entreprise d'exploitation des mines d'or (Enor) et les jeunes des coopératives seront rétribués». Cette prospection, qui se fera en toute légalité, permettra de mettre fin à l'exploitation anarchique et à la contrebande de l'or, s'est réjoui le ministre, précisant que l'Etat accompagnera ces jeunes par la «formation», mais aussi en mettant à leur disposition les «moyens techniques nécessaires».
«Le président de la République m'a demandé de lancer l'opération dans les plus brefs délais. Nous avons jusqu'au mois de septembre pour le lancement effectif de l'opération», a dit Arkab.
Pour ce qui est de l'exploitation industrielle de ces mines, le ministre a fait savoir que cette phase sera régie par un cahier des charges permettant de trouver des partenaires pour les grands gisements.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, encouragé la proposition du ministre visant à entamer l'élaboration des textes autorisant l'exploitation des gisements aurifères de Djanet et de Tamanrasset par des coopératives de jeunes, ce, pour la partie non exploitable industriellement, et lancer un partenariat pour les grands gisements.
Le président avait également demandé d'établir immédiatement la carte géologique de tous les gisements exploitables en «terres rares, en tungstène, en phosphates, en baryte» et autres matériaux». À ce propos, le premier responsable du secteur a indiqué que l'Algérie disposait d'importantes ressources minières, dont l'exploitation permettra de créer des emplois, d'apporter une valeur ajoutée et de contribuer à la diversification de l'économie nationale.
La feuille de route, approuvée par le Conseil des ministres, repose sur quatre axes: le premier consiste à déterminer les minéraux qui existent en Algérie avant d'investir dans les potentiels disponibles pour le second axe, ce qui exige un partenariat et une technologie de pointe. Concernant le troisième axe, relatif celui-ci, au facteur humain, il dira que «des experts algériens établis à l'étranger ont été contactés et ont donné leur accord». Le dernier axe consiste à revoir certaines clauses de la loi sur les hydrocarbures de 2014 de manière à la rendre «plus attractive» pour les investisseurs.
«L'Algérie compte 1 700 ressources minérales, a indiqué Arkab, informant que 40 groupes de ces ressources sont importés de l'étranger avec une facture d'un milliard de dollars, risquant d'être revue à la hausse... Même la pierre décorative, le granite et le sable sont importés», a-t-il regretté, indiquant qu'un plan a été élaboré afin de tenter de remplacer ces importations par la production nationale.
Pour l'exploitation de l'immense gisement de fer de Ghar Djebilet, le ministre a précisé qu'il est question de réaliser d'abord une usine pilote au début de 2021, ce qui permettra de collecter les données pour atteindre, en 2023 et 2024, la dernière étape qui est celle de l'exploitation.
S'agissant du partenariat étranger dans ce domaine, il a fait savoir qu'il est question d'examiner un partenariat avec les Chinois et les Russes. En ce qui concerne la mine de plomb et de zinc de Oued Amizour, le ministre a souligné que les études ont été finalisées et qu'un agenda d'exploitation sera élaboré pour les années 2021 et 2022.

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