L'Expression

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Après la convocation du corps électoral par le président

Une nouvelle ère politique s’esquisse

Il s’agit de l’amorce d’un changement qui doit être consacré par le seul et unique moyen, celui de la légitimité populaire qui ne pourrait s’exprimer que par la voie du suffrage universel.

La messe est dite.. Le président de la République a annoncé la convocation du corps électoral. C'est là une décision qui coupe court avec les spéculations plaidant dans le sens d'une éventuelle période de transition et de ses succédanés.
Point d'amalgame et d'opacité à ce niveau, il s'agit du parachèvement de l'édifice institutionnel, c'est-à-dire aller droit vers un processus électoral en bonne et due forme.
L'enjeu des élections législatives anticipées est corroboré par un engagement sans faille de la part des pouvoirs publics comme garanties à l'adresse de la classe politique et les dynamiques de la société civile dans la perspective de consacrer le principe de l'alternance au pouvoir via un seul et unique outil, à savoir l'acte électoral et rien d'autre.
Le 12 juin de l'année en cours va acter un nouveau processus dont la teneur et l'importance vont influer sur la situation politique du pays en général.
La classe politique dans sa majorité est acquise à l'idée de la participation à la joute des législatives anticipées. Hormis quelques formations qui se comptent sur les doigts d'une seule main qui ont affiché leur rejet du processus électoral.
Donc, la démarche du président de la République qui consiste à répondre aux demandes de la classe politique dans sa majorité par rapport aux garanties et mesures s'inscrivant dans le sens de la détente politique et l'apaisement pour créer un climat favorable pour passer à l'étape des élections, a été respectée. Cela est reconnu par les déclarations des protagonistes politiques dans leur ensemble.
La démarcation est manifeste, l'enjeu des élections législatives anticipées est inéluctable, voire irréversible même.
De ce point de vue, la mobilisation et le travail de la classe politique seront à même d'enclencher la dynamique visant à convaincre l'électorat pour participer massivement à cette joute dont le choix ne se fera que sur la base d'un programme réaliste et bien ficelé. Il s'agit de l'amorce d'un changement qui doit être consacré par le seul et unique moyen, celui de la légitimité populaire qui ne pourrait s'exprimer que par la voie du suffrage universel.
Une nouvelle étape qui marquera une situation politique dont les décantations finiront par imposer leurs desiderata au plan politique, économique et social.
L'exigence réside maintenant dans l'implication de toutes les forces soucieuses d'apporter une contribution concrète dans la perspective d'un changement tangible quant à l'aspect de la prestation politique et le rôle de la nouvelle élite censée rompre avec les pratiques qui ont travesti les moeurs politiques durant plusieurs décades.
Cet acte visant la mise en branle du processus électoral relatif aux législatives anticipées du 12 juin prochain est l'amorce d'une période où le changement se traduira par la mise en valeur du principe de la souveraineté populaire sans ambages. Cette souveraineté ne peut se traduire que par l'acte du vote. Quant aux vociférateurs et ceux qui jouent le rôle de trouble-fêtes n'auront plus d'arguments pour justifier leur acharnement contre les institutions de l'Etat et les symboles constitutionnels.
Certes, il y aura toujours les forces obscures qui diront que le «peuple» ne veut pas des élections, comme si ces forces obscures représentent réellement le peuple. Le tutorat et l'argument fallacieux de la représentativité de la voix du peuple seront discrédités par le simple geste corroboré par le choix des urnes.
L'ère des quotas et des allégeances et du détournement de la voix du peuple est révolue. Les élections à venir seront le prolongement de la détermination de la majorité du peuple de rejeter toutes les formes de fraude, de détournement de la voix du peuple et des irrégularités dans l'opération électorale de son début jusqu'à sa fin.
D'ici la date fatidique du?12 juin, la classe politique et les dynamiques de la société civile sont interpellées pour donner un contenu et un sens à ces législatives anticipées dans l'objectif de réhabiliter le politique et pour mobiliser les masses populaires. C'est la tâche des partis politiques et des organisations de la société civile d'avoir le sens de la créativité et de l'imagination pour convaincre le peuple et l'entraîner dans une nouvelle ambiance aspirant à entamer le changement tant demandé et clamé par la majorité des Algériennes et des Algériens. 

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