L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

INITIATIVE DU FLN

Une nouvelle alliance se dessine

Les observateurs de la scène politique estiment que la rencontre d'aujourd'hui marque une fracture entre les principaux alliés du pouvoir, en particulier entre le FLN et le RND.

Le FLN s'affichera aujourd'hui sans ses alliés traditionnels. L'événement de la Coupole marque le début d'une nouvelle ère politique. Amar Saâdani dévoilera son projet en compagnie de nouveaux acteurs méconnus de la scène politique. Une première dans les annales depuis l'arrivée du président Bouteflika à la tête du pays. Les quatre hommes du président, qui ont défendu bec et ongles, le dernier mandat, divergent sur une première action engagée en direction de leur chef suprême.
Le front, guidé par le FLN, regroupe plus de 37 partis politiques et 350 associations. Il constitue un élément révélateur de la reconfiguration de la cartographie politique. Bien qu'il s'agisse de soutenir le président de la République, l'Initiative divise plus qu'elle ne réunit les partis du cercle présidentiel. A l'exception du président de TAJ, le RND et le MPA ne seront pas présents au grand show de Saâdani.
Les observateurs de la scène politique estiment que la rencontre d'aujourd'hui marque une fracture entre les principaux alliés du pouvoir, en particulier entre le FLN et le RND. Certes, les deux formations ont eu déjà à contracter des alliances avec d'autres partis en dehors de leurs périmètres pour les besoins d'une campagne électorale, mais cette fois-ci ce n'est pas le cas. Les deux partis ne cachent plus leur rivalité. Rongés par les calculs étroits et la course au pouvoir, les deux frères ennemis se livrent une guerre de leadership dans les coulisses. La multiplication des initiatives autour de la nouvelle alliance illustre parfaitement cette guéguerre. Pour avoir rejeté son offre, le RND a répondu de même au FLN en estimant que l'Initiative n'est pas mûre. Ahmed Ouyahia, qui réitère son soutien inconditionnel au président de la République, refuse néanmoins de se mettre sous la coupe du FLN.
Une position qui a sérieusement irrité le secrétaire général du FLN. Amar Saâdani ne le dissimule pas d'ailleurs, il le crie haut et fort. Ce dernier ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur son concurrent potentiel. Dans un entretien qu'il a accordé hier au journal électronique TSA, l'homme fort du FLN est allé loin dans ses propos jusqu'à demander le départ d'Ouyahia de la Présidence.
Depuis la révision de la Constitution, Saâdani a mené une bataille féroce en s'opposant publiquement à un éventuel retour d'Ouyahia à la tête du gouvernement. «Je ne fais pas confiance au discours du RND ni aux messages d'apaisement d'Ahmed Ouyahia», avait-il déclaré en réitérant encore une fois que le Premier ministre doit être issu du parti majoritaire. Pourquoi cet acharnement? «Saâdani ne veut pas avoir devant lui un poids lourd comme Ouyahia qui lui fait de l'ombre», soutient une source du FLN qui estime que ce n'est pas le moment opportun pour verser dans la polémique. Alors que la conjoncture actuelle exige une coordination entre toutes les forces du pays pour trouver une issue à la crise, les partis de la coalition s'amusent à s'entre-attaquer.
Contrairement à eux, les partis de l'opposition ont réussi à donner l'exemple. Malgré les divergences d'ordre idéologique, les partis comme le RCD et le MSP se réunissent autour d'une même table pour discuter des solutions de sortie de crise.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré