L'Expression

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Une mouvance qui peine à s'entendre

Face à l'ambition de Saâd Abdellah Djaballah de caresser son rêve et les intentions mal cachées de Makri d'arriver au pouvoir, la conclusion d'un consensus s'avère plutôt illusoire.

Aucun accord n'a été dégagé. Les islamistes risquent d'aller à la présidentielle en rangs dispersés. Les concertations lancées de part et d'autre depuis plusieurs mois n'ont pas abouti à l'objectif recherché. Le candidat du consensus semble être une équation difficile à réaliser pour les partis de la mouvance islamiste. La volonté affichée au départ pour un pacte politique se réduit chaque jour un peu plus en peau de chagrin. La lutte pour le leadership fausse sérieusement leurs calculs politiques. Face à l'ambition de Saâd Abdellah Djaballah de caresser son rêve et les intentions mal cachées du Makri d'arriver au pouvoir, la conclusion d'un consensus s'avère plutôt illusoire.
Surtout que les islamistes n'ont jamais pu dégager un candidat de consensus. Ce sont tout simplement de vrais frères ennemis qui visent, chacun pour son compte, à s'emparer du pouvoir. Preuve en est qu'au sein de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), la question demeure suspendue. Le trio MSP, El-Islah et En-nahdha poursuit toujours les concertations sans pour autant avancer pour un projet. Les trois alliés ne se trouvent même pas sur une même longueur d'onde. Ces derniers n'ont précisément pas daigné prendre une décision commune concernant la participation à l'élection présidentielle dans un sens ou dans l'autre. Alors que Ennahdha se dirige vers le boycott, le MSP et El-Islah n'ont pas tranché la question. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri a indiqué mercredi dernier à Alger que la «question de la participation du parti à l'élection présidentielle sera examinée lors de la réunion, mi-janvier courant, du conseil de la choura». «Le conseil de la choura décidera, lors de la réunion de ses membres à la mi-janvier, de la participation ou non à la prochaine présidentielle», a précisé le patron du MSP dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture des travaux de la conférence nationale des structures du MSP. Pour lui, toutes les éventualités sont ouvertes.
Le conseil consultatif examinera toutes les options (boycott, participation ou présentation d'un candidat consensuel). Il faut reconnaître que le patron du MSP s'est lancé, au lendemain de son élection, dans des concertations. En prévision du rendez-vous de la présidentielle, M.Makri a multiplié ses contacts avec les formations politiques en élargissant ses contacts en dehors de la famille islamiste, mais en vain. Le patron du MSP n'a pas réussi à trouver un deal ni avec les démocrates ni moins avec les islamistes.
A un peu plus de trois mois de l'élection présidentielle, les choses sont toujours au stade de la réflexion. Si le MSP décide d'aller à l'élection avec son propre candidat, ce dernier ne bénéficiera pas de l'appui islamiste. Puisqu'il ne sera pas le seul à représenter le courant islamiste. La présence attendue de Saâd Abdellah Djaballah risque de disperser l'électorat islamiste. A l'opposé, le parti Tajamou Amal El Jazaïr (TAJ) de Amar Ghoul a récupéré beaucoup de militants du courant islamiste.

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