L'Expression

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SÉCURITÉ ET LUTTE CONTRE LE TERRORISME

"Une cause commune pour l'Algérie et la France"

C'est ce qu'a déclaré jeudi à partir d'Oran le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot.

En dépit des petits incidents de différentes natures soufflant le chaud et le froid entre l'Algérie et la France, rien ne semble pouvoir affecter les relations et la collaboration sécuritaire liant l'Algérie et la France. Rien ne peut non plus les pousser à une quelconque frilosité. Le consensus est contre toute attente remporté: entre l'Algérie et la France, le défi est plus que commun, voire une nécessité irrévocable prise en compte aussi bien par les institutions et les responsables hiérarchiques de l'Algérie que par leurs homologues de l'Hexagone, la France. Une telle évidence se traduit par la nécessité de conjuguer en permanence tous les efforts en matière de sécurité en premier lieu dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. C'est ce qu'a indiqué jeudi dernier à partir d'Oran le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice, Cyrille Schot. Celui-ci, en prenant part à la rencontre qui a eu lieu jeudi à Oran, est allé droit dans son speech en soulignant que «l'Algérie et la France sont confrontées à des défis communs sur le terrain, dont le terrorisme, d'où l'importance d'une étroite coopération et collaboration en la matière. Plus explicite, Cyrille Schot détaillera le fond de sa pensée en affirmant que «les deux pays sont confrontés à des défis communs sur le terrain, principalement au terrorisme».

L'exemple algérien à suivre
Un tel aveu formulé par le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice le laissera encore une fois aller plus loin dans son discours en situant avec exactitude le centre principal d'intérêt liant les deux pays.
En discourant de telle sorte, il a ponctué son propos avec force détails argumentant ses dires en «mettant en exergue l'expérience algérienne en matière de lutte contre ce fléau».
D'un appel solennel, le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice n'a pas raté l'occasion pour rappeler, tout en insistant, «l'importance d'intensifier l'échange d'expériences et de formation pour réaliser les aspirations des deux parties principalement en matière de sécurité et de justice».
Dans sa visite en Algérie, le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice guide une imposante délégation constituée de près de 120 personnes, toutes issues dudit institut. Pour le directeur de celui-ci, une telle visite en Algérie rentre dans le cadre «de la volonté de resserrer les liens entre les deux pays, exprimée par les deux chefs d'Etat, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande.
Dans son plaidoyer, le directeur de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice consolidera davantage ses propos en leur donnant un cachet particulier reposant essentiellement sur l'histoire commune liant les deux pays, l'Algérie et la France.
Il dira en ce sens que «nous avons eu une longue histoire commune, parcourue par des moments très douloureux». Sur sa lancée, il a ajouté que «nous le savons et nous devons regarder ensemble vers l'avenir et relever ensemble les défis communs». Les premiers signes attestent que la la réussite d'un tel défi se traduit par la réussite de la visite en Algérie rendue par les cadres de l'Institut national français des hautes études en sécurité et justice. «Le constat est très positif, après des visites aux grandes autorités des domaines de la sécurité et de la justice et des entretiens avec les hauts responsables de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile ainsi que des ministères de la Justice et des Affaires religieuses et des Wakfs», a souligné Cyrille Schot, ajoutant que «nous avons pu constater le haut degré de modernité de ces institutions et leur ambition d'aller toujours plus loin dans le rapprochement du citoyen et dans l'appropriation des techniques les plus modernes».
En se rendant dans la wilaya d'Oran, Cyrille Schot n'a pas omis de souligner que son but «était de savoir comment les autorités expriment localement l'organisation de la sécurité et la justice en faveur des citoyens».

L'Algérie a lutté... seule
Très satisfait de sa visite dans la deuxième ville du pays, Cyrille Schot a été très élogieux vis-à-vis des responsables locaux en affirmant que «le wali d'Oran nous a fait un exposé remarquable qui nous a permis de voir le souci permanent des autorités pour la modernisation et la proximité de la population». Le wali d'Oran n'a pas été moins éloquent dans son intervention en abordant la situation sécuritaire qui a prévalu en Algérie durant la décennie noire. Il détaillera rétrospectivement la tragédie contre laquelle «le pays se défendait seul contre le terrorisme qui a fait plusieurs centaines de milliers de victimes entre morts, blessés et autres».
D'un verbe qui se voulait accrocheur, Abdelghani Zaâlane n'a pas non plus omis de rendre hommage à toutes les victimes de cette période noire. «Seuls les sacrifices de policiers, des gendarmes, des éléments de l'ANP et des enfants du peuple ont permis de réduire ce fléau», a-t-il indiqué avant de se lancer dans la politique entérinée par la présidence de la République qui a, selon le wali, été «une sage décision du président de la République qui a consisté en l'organisation d'un référendum sur la Réconciliation nationale, qui a permis à des milliers de terroristes de se repentir et de reprendre leur vie normale».
Passés aux débats, les intervenants ont axé leurs communications sur le terrorisme et le taux de criminalité dans la wilaya, la police de proximité et le rôle de la femme dans le développement de la wilaya.

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