L'Expression

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Le hirak totalement déchiqueté

Une «bombe» nommée Rachad

Cette déchirure est saillante, elle est l’expression d’un « terrorisme » pratiqué sur les réseaux sociaux par les sbires du Rachad contre toutes et tous ceux qui n’acquiescent pas les « injonctions » des pions utilisés par ladite nébuleuse dans la perspective d’imposer son agenda et son autoritarisme.

La dynamique du Mouvement populaire, et son élan, qui s'est vu exprimer sa flamme un certain 22 février 2019, ne cesse d'apporter son lot de tiraillements et de guéguerres sur fond d'insultes et d'invectives de la part d'une certaine fraction dont l'objectif est de mettre main basse sur ledit mouvement salvateur.
Bientôt, les Algériens et les Algériennes fêteront l'an II de la première manifestation la plus imposante de l'histoire de l'Algérie indépendante. Un Mouvement populaire rarement exprimé dans les annales politiques du pays dans le but d'extirper un pouvoir qui s'est démarqué par sa gestion oligarchique et despotique du pays et de ses richesses avec comme matrice le maintien mordicus au pouvoir quitte a faire plonger le pays dans la spirale du chaos.
Cet élan populaire porteur d'espoir et de rêves pour un changement démocratique et social, a été pris en tenailles par des aventuriers et des spécialistes de la contre-révolution, à savoir la nébuleuse islamiste du Rachad et ses alliés dont le but est de squatter ce mouvement qui annonçait un bon augure dans ses débuts pétris d'aspirations et de fraternités et de sens élevé de patriotisme et de l'attachement aux valeurs démocratiques et à la souveraineté et l'unité nationales. Aujourd'hui, les choses ne se présentent pas de la sorte, les ennemis de la tolérance et de la diversité et du pluralisme ont semé la pagaille au point où ils ont réussi un coup de «maître» en alléguant des accusations gravissimes contre tous ceux et toutes celles qui n'adhèrent pas à leur approche biscornue et totalitaire. Il sont allés jusqu'à colporter et fomenter des scènes et des images infondées rien que pour porter des coups contre des groupes et des cercles et personnes s'identifiant au Mouvement populaire, mais sans pour autant accepter les desiderata de la nébuleuse de Rachad et ses succédanés qui pullulent la Toile constituant ainsi une véritable bataille des mouches sur les réseaux sociaux.
Le summum du pourrissement entre les «frères ennemis» a atteint son paroxysme lors des échanges d'insultes et des quolibets relevant typiquement de comportements de voyous et d'agora de ceux qui sont régentés par des instincts grégaires. L'élan populaire de 22 février a commencé d'exprimer ses «déboires» lors du fameux appel un certain 19 juin de l'année passée, c'était la date où un forcené et un hurluberlu de Rachad a appelé les citoyens et les citoyennes derrière son écran dans sa chaumière londonienne à sortir manifester dans les rues en plein corona. Cet appel avait divisé les forces au sein du Mouvement populaire même si les divisions sur le plan idéologique ont apparu bien avant.
Maintenant, le fossé a pris de l'ampleur en allant jusqu'à faire des appels à sortir à l'occasion de la célébration de l'an II de l'élan populaire du 22 février 2019, mais les appels sont différents en matière de choix de la date. Certains appellent à célébrer le Mouvement populaire le 16 février comme signe d'appartenance au premier de Kherrata et ce qu'il véhicule comme sens politique et idéologique contre ceux qui ont appelé à sortir le 22 février mais qu'ils sont cloîtrés dans leurs chaumières en dirigeant la rue derrière leurs écrans et dans le monde virtuel.
Cette déchirure est saillante, elle est l'expression d'un «terrorisme» pratiqué sur les réseaux sociaux par les sbires du Rachad contre toutes et tous ceux qui n'acquiescent pas les «injonctions» des pions utilisés par ladite nébuleuse dans la perspective d'imposer son agenda et son autoritarisme au sein du Mouvement populaire au risque de se voir traiter de traître et d'autres noms d'oiseaux.
Il est certain que le Mouvement populaire n'est plus ce qu'il était auparavant, les raisons sont objectives et subjectives à la fois. La pandémie de coronavirus a été pour beaucoup dans le reflux logique et censé des manifestations, il y va de la santé des Algériens et des Algériennes. Mais il y a une raison subjective, celle que beaucoup d'Algériens sont lassés par les pratiques nihilistes et dictatoriales d'une caste au sein du Mouvement populaire qui a voulu faire croire à la majorité des Algériens et des Algériennes que le Mouvement populaire c'est eux et par ricochet, c'est à eux de décider ce qu'il adviendrait des actions et des mesures qui s'imposeraient quant à l'avenir et aux tenants et aboutissants du Mouvement populaire.
Cette démarche totalitaire et obscurantiste des affidés de la nébuleuse islamiste du Rachad a fait fuir des segments importants des Algériens et des Algériennes qui ont trouvé dans ces pratiques une manière de renouer avec le despotisme et la dictature tant décriés par l'ensemble des citoyens qui sont sortis un certain 22 février 2019 pour le combattre et en finir avec lui.

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