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RESSOURCES EN EAU

Un déficit de production de 29%

La demande actuelle en eau est évaluée à 2,8 milliards de m3/an.

Le secteur des ressources en eau souffre d´un déficit global de production estimé à 400 millions de m3/an, soit 29% par rapport à la capacité installée, tandis que la demande en eau était évaluée en 2005 à 2,8 milliards de m3/an. Une telle situation exige plus d´efforts pour parer aux circonstances difficiles. Chose qui a poussé le ministère à mobiliser tous les moyens nécessaires pour le volet gestion et économie de l´eau ainsi que la mobilisation des ressources.
Les potentialités sont de l´ordre de 19 milliards de m3/an, correspondant à environ 600 m3/hab/an. Se référant aux prévisions du ministère, ce taux passera à 500 millions de m3/hab/an en 2020, ce qui suscite davantage des craintes par rapport à la couverture des besoins.
Le taux est calculé sur la base des potentialités conventionnelles et non conventionnelles ainsi qu´en tenant compte de la projection de la population. Suivant cette logique de calculs, l´Algérie se positionne parmi les pays pauvres en ressources hydriques. Cette réalité obéit aussi à une autre logique, celle des paramètres de positionnement fixés par la Banque mondiale. Le seuil de la rareté a été donc fixé par la même institution à 1000 m3/hab/an. Par ailleurs, la mobilisation des ressources hydriques et la gestion ne sont pas la seule bataille afin d´amortir le déficit, mais il est aussi capital de focaliser les efforts sur l´économie de l´eau. A ce propos, le ministre des Ressources en eau a évalué récemment que le taux des pertes physiques sur le réseau de distribution est à hauteur de 30 à 35%. Cette situation est à l´origine d´autres pertes commerciales importantes évaluées à 7% après la récupération de 10%. Les régions nord bénéficient d´un réservoir de potentialités de l´ordre de 41 milliards de m3, soit 12 milliards de m3 d´eaux superficielles et 2 milliards d´eaux souterraines. Quant aux régions sahariennes, celles-ci se dotent de quelque 5,2 milliards de m3, soit 0,2 milliard m3 d´eaux superficielles et 5 milliards de m3 d´eaux souterraines. En raison de la sécheresse des 25 dernières années, les estimations des potentialités ont été revues à la baisse et seraient plutôt de 17 milliards de m3/an, soit moins de 2 milliards de l´actuel réservoir. Les volumes mobilisables à long terme, à en croire le département de Abdelmalek Sellal, sont à hauteur de 13 milliards de m3, dont 6 milliards d´eaux de surface et 7 milliards de ressources souterraines.
Les ressources superficielles, actuellement mobilisées par les 57 barrages en exploitation sont évaluées à 2,8 milliards de m3/an pour une capacité de stockage de 5,7 milliards de m3. Quant aux eaux souterraines, les volumes exploités sont de l´ordre de 3,5 milliards de m3/an, dont 1,8 au nord du pays et 1,7 au Sud.
A propos de l´alimentation en eau potable, les capacités de stockage sont estimées à 5 millions de m3, tandis que les capacités de traitement des eaux superficielles sont de l´ordre de 2,5 millions de m3/jour, soit 900 millions de m3/an.
La production moyenne actuelle est à hauteur de 1,7 milliard de m3/an, dont 27% à partir des barrages (450 millions m3/an).

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