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L'ALGÉRIE ET LES USA FÊTENT 55 ANNÉES DE RELATIONS DIPLOMATIQUES

Un anniversaire particulier

La contribution de l'Algérie à la libération des 52 otages américains en 1981 détenus en Iran, un repère clé.

L'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, a affirmé (lundi dernier) à Alger, que parallèlement au volet politique, le partenariat entre son pays et l'Algérie «se développe aussi dans les domaines économique et commercial». Estimant que l'Algérie se trouve devant une «opportunité importante» de poursuivre la diversification économique, de promouvoir la croissance du secteur privé et d'attirer les investissements étrangers, Desrocher a souligné que les Etats-Unis possèdent une expertise «considérable» dans le secteur de l'énergie. Il a promis d'«encourager les entreprises américaines à travailler en partenariat avec des entreprises algériennes pour développer le secteur de l'énergie». Il soulignera que «les Etats-Unis sont attachés à un partenariat pérenne et multidimensionnel» qui favorise une croissance économique inclusive». Le diplomate s'exprimait ainsi lors d'une conférence organisée par l'Institut diplomatique des relations internationales (Idri) à l'occasion de la célébration des 55 ans des relations diplomatiques algéro-américaines.
Le diplomate a relevé que les deux pays ont eu, ces dernières années, des «consultations extensives» de haut niveau avec une participation inter-organisations sur le terrorisme et les questions sécuritaires. Dans le registre politique, il s'est réjoui que «l'Algérie a adopté un ensemble de réformes constitutionnelles visant à renforcer le système politique et à consacrer la liberté religieuse». Il a ajouté que ces réformes renforcent le tissu démocratique et social de l'Algérie en les qualifiant de «facteurs clés de la prospérité et de la stabilité que l'Algérie a réalisées dans une région difficile». Le conférencier a indiqué que la priorité sera donnée à «l'expansion des relations entre les deux sociétés, grâce à de nouveaux échanges universitaires entre nos deux peuples», se fixant des primautés, comme celle de travailler au «renforcement de la coopération en matière de sécurité», pour lutter contre le terrorisme et promouvoir la stabilité régionale, au «développement du commerce bilatéral et l'investissement». Abordant la libération des otages américains en Iran, l'ambassadeur a ré-exprimé la «profonde reconnaissance à l'Algérie», grâce à laquelle cette affaire a connu une heureuse issue. A propos des relations diplomatiques entre l'Algérie et les USA, l'ambassadeur a estimé que, «si elles ont été établies il y a 55 ans, soit le 29 septembre 1962, les relations bilatérales remontent à la fin des années 1700, quand le premier émissaire américain a mis les pieds en Algérie en 1785, deux ans seulement après notre indépendance en tant que nation, pour négocier un Traité de paix et d'amitié». Il a relevé que l'Algérie «a été l'une des toutes premières nations à reconnaître officiellement les Etats-Unis en tant qu'Etat indépendant en signant le Traité de paix et d'amitié» le 5 septembre 1795. Côté algérien, le président Ahmed Ben Bella a été le premier à fouler le sol de New York pour hisser le drapeau algérien aux Nations unies et il a passé deux heures avec le défunt leader américain des droits civiques Martin Luther King, dont les Américains célèbrent aujourd'hui l'anniversaire. Le conférencier n'a pas omis de noter que l'Algérie était l'hôte du premier diplomate étudiant américain, qui s'appelait William Hodgson et qui fut envoyé à Alger comme élève-interprète en 1826, chargé d'apprendre notamment l'arabe et le turc. Il a également cité le président J. F. Kennedy qui, le 3 juillet 1962, se félicitait avec fierté des «liens d'amitié des Etats-Unis avec le gouvernement et le peuple algériens». Pour le conférencier, «probablement aucun événement n'aura autant renforcé nos solides relations bilatérales plus que les efforts de l'Algérie pour la libération en 1981 des 52 diplomates américains retenus en otage en Iran». Il a ainsi soutenu que le peuple et le gouvernement américains «restent profondément reconnaissants à l'Algérie pour ses efforts de médiation qui ont conduit à la libération de nos diplomates», rappelant les paroles du secrétaire adjoint de l'époque, Warren Christopher, qui a déclaré: «Je n'ai aucun doute... sans la participation de l'Algérie, les otages n'auraient pas émergé de l'abîme de la peur».

Les Etats-Unis saluent l'expertise de la Protection civile algérienne
L'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher a salué hier à Alger, au cours d'une entrevue avec le directeur général de la Protection civile, Mustapha El Habiri, l'expertise avérée de la Protection civile algérienne. Au cours de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la dynamisation des relations algéro-américaines, M.Desrocher a salué l'expertise «avérée» de la Protection civile algérienne, a indiqué un communiqué de cette institution. M.El Habiri et l'ambassadeur des USA ont évoqué également, tous les aspects liés au développement de la coopération dans le domaine de la sécurité des personnes et des biens, à la gestion des risques courants et majeurs, en particulier dans le domaine de la formation et de l'expertise, ajoute le communiqué de la PC

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