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COMME CONSÉQUENCES DES PLUIES DILUVIENNES QUI SE SONT ABATTUES

Tébessa noyée sous les eaux

Un enfant de cinq ans a trouvé la mort suite aux intempéries.

C'est le déluge. Il aura suffi de quelques gouttes de pluie pour que le centre-ville de Tébessa se retrouve entièrement submergé par des remontées d'eau.
Des dégâts préjudiciables ont été causés mercredi dernier au niveau de cette wilaya, suite aux perturbations climatiques enregistrées, dont la mort d'un enfant de 5 ans. 18 autres personnes ont été blessées. A côté, des dommages matériels ont également été déplorés, à l'image des habitations et des équipements publics qui ont été sérieusement touchés par les inondations, comme l'a indiqué le wali de Tébessa, Attallah Moulati.
En visionnant la vidéo de cette catastrophe, laquelle a été partagée en masse sur les réseaux sociaux, on se rend compte de l'ampleur des dégâts. Les pluies qui se sont abattues des heures durant, ce jour-là, ont entraîné des flots d'une telle puissance, que des dizaines de véhicules ont été emportés comme de simples objets en plastique ou autres matériaux légers. Certains automobilistes avaient par conséquent complètement perdu le contrôle de leurs véhicules.
Les voix de fond qu'on distingue sur le même enregistrement vidéo témoignent de la frayeur des personnes qui assistaient apeurées, pour la plupart, à cette scène. Des cris, de femmes, notamment fusaient de toutes parts, créant ainsi une confusion totale. Le reste des citadins qu'on pouvait à peine apercevoir sur la vidéo semblaient impuissants face à la situation. Ils restaient là, statiques sur une seule place, tentant de se rassurer les uns les autres en attendant un retour au calme. Par ailleurs, d'après les précisions apportées par le responsable cité plus haut, «200 avaloirs ont été obstrués par les fortes crues qui ont endommagé des canalisations d'assainissement et le réseau d'alimentation en eau potable». Il expliquera encore que «les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville et le débordement de l'oued Naguès qui la traverse ont provoqué des torrents puissants dans le centre-ville et au sud du chef-lieu de wilaya». Le responsable a soutenu que la situation a été tout de suite «maîtrisée» et que la priorité a été ensuite donnée «à la prise en charge de toutes les préoccupations et à faire face aux retombées de cette intempérie». «Les services concernés ont pris toutes les mesures d'urgence, dont le curage des avaloirs proches de l'Oued Naguès, ainsi que ceux de toute la ville pour assurer leur fonctionnement en cas de nouvelles pluies», a-t-il ajouté. Pour sa part, l'inspecteur général au ministère des Ressources en eau, Slimane Zenagui a rappelé que la tutelle a consacré depuis 2010 «un montant de plus de 100 milliards DA pour la protection des villes de toutes les wilayas contre les inondations et éviter d'éventuels dégâts humains et matériels». Ce dernier a appuyé que le ministère «a acquis, au titre du programme national de protection des villes contre les inondations, 100 stations d'anticipation des catastrophes naturelles et d'évaluation des risques d'inondations avant leur avènement dont le fonctionnement a débuté dans trois wilayas, à savoir Blida, Médéa et Chlef, en attendant leur généralisation sur tout le territoire national». Le même responsable a encore évoqué «la mobilisation de plus de 110 agents des directions des ressources en eau et de l'Office national de l'assainissement (ONA) de cinq wilayas: Souk Ahras, Khenchela, Batna, Guelma et Oum El Bouaghi et près de 250 engins pour pomper les eaux des maisons inondées et l'enlèvement des boues accumulées sur les chaussées»

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