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Catastrophes naturelles et risques majeurs

Tebboune «unit» l'Afrique

Il est insensé qu'un État africain sollicite l'aide d'un pays d'un autre continent en cas de catastrophe naturelle, alors que de nombreux pays voisins disposent de moyens et d'expérience.

L'Afrique s'unit pour faire face aux catastrophes naturelles. Les responsables des Protections civiles du continent étaient, ce jeudi, en conclave à Alger. L'objectif était la préparation d'une réponse commune pour faire face aux risques majeurs, de plus en plus menaçants avec les effets du réchauffement climatique. C'est ainsi que le mois de février dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a proposé la création d'un mécanisme africain de résilience et de gestion de la réponse aux catastrophes naturelles. Cette proposition faite par le chef de l'État, lors de la 40e session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA), doit ainsi voir le jour très prochainement. La réunion d'Alger est là pour mettre les bases de cet «appareil» africain qui doit permettre à tous les pays ayant adhéré de recevoir une aide rapide et efficace.«C'est le meilleur moyen pour alléger les effets induits par les multiples risques majeurs», a soutenu le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad. «C'est le meilleur moyen de préserver notre continent face aux multiples défis auxquels il fait face, en oeuvrant sans relâche à trouver des solutions visant à atténuer les crises induites par les risques majeurs», a-t-il soutenu, lors de l'ouverture de cette réunion continentale. Le ministre a ainsi donné quelques pistes aux participants afin que ce mécanisme fasse preuve d'une grande efficacité. «La création de ce mécanisme doit prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque État, notamment ses capacités et son niveau de préparation pour faire face à ces catastrophes», a-t-il souligné. Brahim Merad rappelle que les États africains ne peuvent pas faire face seuls à ce type de catastrophes de plus en plus violentes et récurrentes. «L'expérience régionale en matière de gestion des catastrophes a prouvé l'insuffisance des moyens et des efforts nationaux consentis par les États dans leur réaction individuelle», a-t-il noté. Le ministre de l'Intérieur met en avant l'urgence d'une telle initiative du fait que le contexte est «marqué par des effets et des retombées dus aux changements climatiques et aux catastrophes transfrontalières». Pour Brahim Merad, il est «insensé qu'un État africain sollicite l'aide d'un pays d'un autre continent en cas de catastrophe naturelle, alors que de nombreux pays voisins disposent de moyens et d'expérience» pour faire face à cette situation. «La mobilisation des ressources et la conjugaison des efforts revêtent désormais une grande importance en ce sens qu'il s'agit des moyens idoines de gestion des risques des catastrophes de la meilleure manière qui soit», a-t-il assuré. L'Algérie devrait être ainsi la locomotive de cette action commune, au vu de son expérience en la matière. Après le séisme de Boumerdès en 2003, le pays s'est donné les moyens nécessaires pour faire face à ce genre de tragédies. On parle, en outre, de la création de services spécialisés dans la gestion des risques majeurs, le sauvetage par les moyens marins et aériens, outre les différentes brigades de recherche et les colonnes mobiles pour l'extinction des incendies. Une grande expérience et une modernisation qui ont permis au pays de prêter main forte à d'autres nations touchées par la furie de «Dame nature». «Les nombreuses opérations d'aide fournies par les brigades de la Protection civile à plusieurs pays victimes de catastrophes ont été hautement saluées par le Groupe consultatif international de la recherche et du sauvetage (Insarag)», rappelle le ministre. Le président de la République, a depuis son élection à la tête du pays, il y a de cela trois ans, prôné une unité africaine. À travers cette initiative, il aspire à faire de cette union une force pour protéger les Africains...

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