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23 harraga disparus à Béjaïa

Sit-in des familles devant la wilaya

L'inquiétude va crescendo chez les familles des 23 disparus, en mer. Alors elles font pression sur les autorités.

Après avoir saisi les autorités du pays dont, le ministère des Affaires étrangères, le Croissant-Rouge algérien, la Marine nationale, les services de sécurité et l'absence d'une réponse à même de les soulager, les familles des
23 jeunes portés disparus en mer depuis le 17 décembre 2020, ont observé, hier, un nouveau sit-in devant le siège de la wilaya de Béjaïa. Le but de cette action est de faire pression sur les autorités pour accentuer un peu plus leurs démarches et les recherches sérieuses pour retrouver les disparus. Ces familles veulent leurs enfants «morts ou vifs».
Soutenues par des associations et autres citoyen sensibles, les familles des disparus de Béjaïa ont crié leur désarroi face aux manque d'infirmations et surtout l‘absence de réponse aux requêtes adressées aux autorités. Elle sont dans l'expectative et leur angoisse augmente de jour en jour. Désarmées, elles n'ont eu pour seul choix que celui de s'adresser à la première autorité de la wilaya dans l'espoir d'être entendues et surtout que l'on prenne en charge sérieusement les recherches entamées.
L'histoire du groupe de jeunes qui a décidé de quitter le pays par voie maritime le 17 du mois de décembre de l'an dernier continue à susciter l'inquiétude aussi bien chez leurs parents en particulier qu'au sein de l'opinion locale en général. Ces jeunes disparus, tous natifs de la ville de Béjaïa, avaient pris le large depuis la côte Ouest du littoral, à bord d'une embarcation de fortune. Voilà bientôt un mois, qu'ils n'ont pas donné signe de vie. En l'absence d'une information officielle, les donnant encore en vie, la rumeur a pris place dans un climat de terreur.
«Nous avons constitué des dossiers auprès de la Marine nationale et le Croissant-Rouge algérien, le ministre des Affaires étrangères, les autorités de la wilaya et le chef de sûreté, mais à ce jour nous n'avons eu aucune réponse, ne serait-ce qu'une petite information qui va nous soulager un tant soit peu», déplorait, hier, un parent lors du sit-in
Kamel Gaci, un journaliste de la région, se trouvant à Paris, avait déclaré récemment s'être déplacé à Alicante, une ville du sud de l'Espagne pour tenter d'arracher ne serait-ce qu'une petite information pouvant rassurer les familles. Il affirmait sur les ondes de la radio Soummam avoir, lui et son guide, pris attache avec les autorités d'Alicante, mais sans réussir à avoir la moindre nouvelle des jeunes disparus de Béjaïa.
Hier, les familles, qui ont protesté devant le siège de la wilaya, voulaient, au même titre que l'opinion locale en général, savoir ce qui a bien pu arriver à leurs fils. «S'ils sont vivants, qu'on nous le dise; dans le cas contraire, on doit le savoir aussi pour faire notre deuil», ne cessent-elles d'appeler à l'aide. D'autres familles de la région sont, elles aussi, gagnées par le doute. On surveille de près son fils ou sa fille. On ne fait plus confiance.
Les départs réussis enregistrés ces deux dernières années, à Béjaïa, ont fait des émules, ces deux dernières années. Depuis, d'abord la réussite de deux groupes de jeunes à rallier les côtes espagnoles à l'aide de deux embarcations, mais plus tristement, depuis le disparition des 25 derniers jeunes qui ont pris la tangente, il ne se passait pas un jour sans que la presse ne fasse état de harraga ayant pris le large, dans l'espoir de rejoindre l'autre rive et plus encore sur le cas des derniers duisparus. depuis le17 décembre dernier jusqu'à ce jour.

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