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Médias et société civile réagissent aux révélations de Ahmed Fattani sur l'affaire liberté

«Rebrab: l'homme sans foi ni loi»

La conférence de presse du directeur fondateur du quotidien Liberté et directeur de publication du quotidien L'Expression a été largement relayée par les médias nationaux, mais aussi sur les réseaux sociaux. Les révélations de Ahmed Fattani sur les vraies raisons de l'assassinat du journal Liberté tournent en boucle. Les Algériens sont choqués...

Ahmed Fattani défraye la chronique avec ses révélations sur l'affaire «Liberté». Le directeur fondateur du quotidien Liberté et directeur de publication du quotidien L'Expression, a démasqué l'homme d'affaires Issad Rebrab en révélant les vraies raisons qui sont derrière la mise à mort du quotidien Liberté. De nombreux médias nationaux sont venus couvrir la conférence de presse qu'il a animée, lundi dernier, conjointement avec son avocat, Maître Nadjib Bitam. La grande salle de réunion du journal était trop exiguë pour accueillir le grand nombre de journalistes venus couvrir l'événement. Fait rarissime pour ce type de conférence, elle a même eu droit à un direct sur la chaîne d'information en continu Echourouk News. Les Algériens ont pu découvrir en «live» les dessous d'une affaire où un oligarque a tenté de tromper l'opinion publique. Ceux qui ont raté les révélations de Ahmed Fattani ont pu les apprécier jusqu'au «shour» sur les autres principales chaînes de télévision privées. Ennahar Tv et El Hayat Tv ont diffusé en boucle de longs comptes-rendus de cette conférence de presse. Tout comme les médias en ligne Elhiwar et Dz News. La vidéo de ce dernier a même fait le «buzz» sur les réseaux sociaux avec plus de 60000 vues en moins de 24 h.

Le «buzz» sur les réseaux sociaux!
Intitulée «La vérité qu'il faut savoir: les secrets de l'affaire''Liberté''», elle a été commentée des milliers de fois, et re-partagée tout autant. «La justice à dît son mot, le jugement est là, nul n'est au-dessus de la loi. Bravo pour ces révélations M.Fattani, l'Algérie nouvelle est en train de triompher», commente Mahmoud. Fadel. M.T renchérit.
«Rebrab est un personnage sourmois qui a toujours menti aux Algériens pour se sucrer. Avec cette affaire scabreuse, son vrai visage est dévoilé au grand jour», soutient-il avant de féliciter Ahmed Fattani pour ses 26 ans de combat. «Bravo pour avoir résisté aussi longtemps face à la puissance de l'argent!», ajoute ce citoyen en commentaire. Un avis que partage majoritairement l'opinion publique qui a été effarée par les mensonges de la grande affaire «Liberté». Même certains «admirateurs» de l'homme d'affaires semblent avoir été «choqués», même déçus par cette «entourloupe». «J'ai toujours défendu Rebrab, mais il m'a terriblement déçu. Il a spolié Fattani et a tué Liberté pour satisfaire son propre ego. C'est grave», soutient Kaci. Pour lui, «si effectivement Issad Rebrab n'avait rien à cacher, alors pourquoi il n'a pas informé les Algériens sur le verdict qui a été prononcé par le tribunal de Chéraga?».
Les Algériens sont donc abasourdis! Beaucoup ont, d'ailleurs, téléphoné au journal pour exprimer leur soutien à Fattani dans cette nouvelle bataille. Le standard du journal a été submergé d'appels de solidarité. Lundi dernier, par exemple, la rédaction en chef est restée jusqu'à presque l'heure du «F'tour» à recevoir les appels de lecteurs de L'Expression et aussi de... Liberté.

Le soutien de la corporation
Les journalistes d'aujourd'hui et d'hier ont aussi exprimé leur reconnaissance à Ahmed Fattani pour avoir défendu l'honneur de la presse nationale face au pouvoir de l'argent. La majorité a, ainsi, consacré la Une de ses manchettes à cette conférence de presse. El Fadjr de Hadda Hazem ouvre le journal avec la photo de Fattani et Rebrab avec la «dernière» Une de Liberté sous sa «captivité» aux mains de l'oligarque. «Liberté a donné une grande force à Rebrab pour servir ses intérêts». Le Jour d'Algérie consacre également son ouverture à cette affaire. Avec une grande photo du DG de L'Expression et fondateur de Liberté, le journal écrit: « Ahmed Fattani: le titre de Liberté m'appartient».
Le même quotidien insiste sur le fait que son fondateur a remporté son procès contre le patron du groupe Cevital. El Khabar consacre, lui, sa page 3, au compte rendu de la conférence de presse.
Elle titre sur les ambitions de «Fattani récupère le journal Liberté». L'article reprend les déclarations des deux conférenciers, notamment, en ce qui concerne le procès remporté le 8 mars dernier au tribunal de Chéraga. Le quotidien El Hayet consacre sa deuxième ouverture à cette affaire. Il titre sur le fait que Rebrab a accaparé Liberté illégalement. Le Courier d'Algérie revient sur les mensonges de Issad Rebrab. En haut de sa Une, il titre: «``Ahmed Fattani: Issad Rebrab a menti, le journal m'appartient».
La Nouvelle République revient, elle aussi en Une, sur cette affaire en titrant: «Fattani ouvre le feu sur Rebrab». La presse nationale s'est donc, dans son écrasante majorité, rassemblée derrière Ahmed Fattani comme un seul homme pour défendre la liberté d'expression face à la mainmise de la «médiatocratie».
L'écrivain, journaliste, conférencier Saïd Yahia Chérif, résume parfaitement cette situation «Rebrab a tué le journal Liberté, Ahmed Fattani refuse qu'il soit enterré», écrit-il dans un post sur son compte facebook. «Et pour cause... il fut son père fondateur et il est toujours seul propriétaire du titre déposé auprès de l'Inapi», poursuit-il en assurant qu'il venait de l'apprendre à la suite de la conférence de presse tenue par le patron de L'Expression et fondateur de Liberté. «C'est donc suite à la décision du tribunal de Chéraga qui a reconnu le 8 mars dernier le légitime propriétaire du titre que Issad Rebrab s'est précipité pour liquider Liberté sans même permettre à quiconque de le reprendre», analyse t-il assurant que tout était plus clair maintenant.

D'autres procès contre Issad Rebrab...
«On comprend mieux...», rétorque-t-il avant d'apporter son témoignage sur la longue carrière du doyen des journalistes algériens. «Ce que nous savons, nous, journalistes indépendants est que Ahmed Fattani est l'un de nos plus anciens collègues, ses convictions lui appartiennent en toute liberté d'opinion et qu'il a eu le courage intellectuel et physique de créer des organes de presse aux moments les plus dangereux», met-il en avant. «Pour cela je lui envoie publiquement mon soutien le plus engagé», conclut-il.
De belles marques de sympathie qui ont donc conforté le patron de L'Expression dans son long combat qui aura duré plus de 26 longues dernière années. Il est plus que jamais déterminé à récupérer le journal qu'il a «enfanté» tout en libérant les médias algériens de ses intrus. L'objectif: rendre la presse nationale aux journalistes. D'autres procès seront donc engagés contre Issad Rebrab...

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