L'Expression

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Réactions mitigées des députés

Contrairement aux partis de la coalition qui se disent rassurés, ceux de l'opposition restent de marbre.

Une assurance pour certains et un non-événement pour les autres. Le message du président de la République sur la révision de la Constitution a été différemment apprécié par les députés. «Le président a voulu booster les choses et rassurer que la révision de la Constitution est à l'ordre du jour», a soutenu Mme Fourrar, député FLN de Béjaïa. Pour elle, le message du président est venu pour couper court à toutes les interprétations faisant croire que le projet est bloqué.
«Nous attendons beaucoup de ce projet, espérons qu'il changera les mentalités», a-t-elle estimé. Même son de cloche chez les députés du Mouvement populaire algérien. «Le message du président va mettre fin à la polémique sur le blocage du projet de la Constitution», a affirmé de son côté, M.Djebane qui précise que la volonté de parvenir à un consensus ne peut que renforcer ce texte et le rendre crédible. Pour le chef du groupe parlementaire du RND, M.Guiggi, la déclaration du président est un message rassurant. «On s'y attendait quelques mois après la fin des consultations», a-t-il indiqué.
La plupart des députés des partis de la coalition interpellés, hier, sur ce sujet ont salué le président de la République, en lui réitérant leur engagement à soutenir ce projet. Le projet passera par le Parlement et nous allons le soutenir», «persiste et signe Fodil Mohamed député FLN. Contrairement aux partis de la coalition qui se disent rassurés, ceux de l'opposition restent de marbre.
Le député Hadjira Khelifa du parti El Adala estime que «ce message est insensé. On ne peut pas parvenir à un consensus sans la participation des partis de l'opposition», a-t-il affirmé en rappelant que «de nombreux partis ont boycotté les consultations menées en juin dernier par le directeur de cabinet à la Présidence, Ahmed Ouyahia. Ce sont des prolongations qui visent à gagner un peu de temps dans l'espoir de parvenir à un consensus», a-t-il déclaré, tout en s'interrogeant avec qui sera conclu ce consensus.
Qu'il soit programmé cette année ou l'année prochaine, cela ne changera rien à son avis. «Le plus important est dans le fond et non pas dans la forme», a-t-il affirmé. Même avis partagé par le député Naâmane Laouer de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Ce dernier juge que les conditions ne sont pas réunies pour entamer la révision de la loi fondamentale du pays. «Jusqu'à présent nous n'avons rien vu de ce projet», a-t-il martelé en réitérant le rejet de l'Alliance de cette démarche.
Selon lui, la Constitution est un projet politique et doit faire l'objet d'un consensus au niveau de la classe politique et s'élargir même au peuple, ce qui n'est pas le cas malheureusement. Le parti du FFS n'a pas voulu s'exprimer sur cette question.
«Nous n'avons pas encore tranché ce sujet au niveau de la direction», a répondu la députée Nora Mahiout. Pour rappel, dans un message aux participants à la Conférence scientifique africaine sur «l'évolution du droit constitutionnel en Afrique», lu en son nom par M.Mohamed Ali Boughazi, le président de la République a assuré que «l'Algérie va procéder à la révision de sa Constitution. Elle s'y prépare sérieusement, en se basant sur les résultats des larges consultations organisées à cet effet en vue d'associer toutes les catégories sociales».

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