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Déclarations provocatrices du président de l’Umsm

Raïssouni ou le sherpa du roi

Pour les politiques algériens, Raïssouni doit assumer les conséquences de ses déclarations dans un contexte international et régional qui ne peut plus supporter ce genre de dérapages.

L'union mondiale des savants musulmans et le Secrétariat général de l'union ont annoncé hier la tenue en urgence d'une réunion.
La réunion abordera, selon des sources médiatiques, les répercussions des déclarations du marocain Ahmed Abdelssalam Raissouni concernant son dérapage concernant l'Algérie et la Mauritanie dans une interview télévisée, où il a appelé le roi du Maroc à encourager le peuple marocain à «marcher» sur Tindouf. Cette première réaction de l'organisation que préside le prédicateur marocain intervient au lendemain d'une levée de bouclier en Algérie.
A Alger, on considère que les déclarations de Raïssouni vont dans le même sens que les positions qui ont été prises par le régime marocain du Makhzen. Sa doctrine expansionniste se reflète bel et bien dans le discours de ce pourfendeur et imposteur se dissimulant derrière les préceptes religieux pour faire passer son venin et satisfaire son maître, le roi du Maroc.
La déclaration incendiaire du président de l'Union mondiale des savants musulmans, le Marocain Ahmed Raïssouni à propos de l'Algérie, reflète un manquement grave aux traditions musulmanes qui proscrivent le recours à l'action armée contre tout peuple, à plus forte raison lorsque celui-ci est de confession musulmane. Les Algériens, auxquels les menaces d'invasion ont été adressées, en arrivent à se demander où ce «savant» a acquis son savoir religieux. De même que le silence assourdissant de ses compères, au Maroc et ailleurs, au sein de l'organisation qu'il préside, appelle à s'interroger sur la valeur d'un enseignement religieux et d'une assemblée composée d' «illustres» dignitaires qui provoque la fitna et appelle carrément au meurtre.
En Algérie, la réaction de stupéfaction, mêlée à la colère, n'a pas tardé à se faire jour, d'autant que la déclaration de Raïssouni n'a aucune espèce de relation avec les commandements de l'islam. Ainsi, des déclarations tranchantes ont émané de cercles politiques et associatifs algériens, «des propos haineux prononcés par un individu ignorant et un renégat qui a tourné le dos aux valeurs de l'islam». C'est dire que la sortie de Raïssouni, ce Marocain à la solde de son roi, a franchi les limites du politiquement correct.
Les réactions en Algérie n'ont pas manqué de prendre une direction politique eu égard aux contradictions flagrantes de l'attitude de Raïssouni avec les préceptes de l'islam. Aussi a-t-on estimé que l'on est dans une logique de reproduction du discours du régime du Makhzen quant aux fallacieux droits historiques sur les terres de ses voisins frontaliers.
Pour les politiques algériens, Raïssouni doit assumer les conséquences de ses déclarations dans un contexte international et régional qui ne peut plus supporter ce genre de dérapages.
Considérant que les déclarations arrogantes du président de l'Union mondiale des savants musulmans ont dépassé toutes les limites, en s'attaquant à la souveraineté des pays et à la dignité de leurs peuples, beaucoup de chefs politique et religieux algériens soulignent que ce genre de dérapage risque de provoquer la discorde et des divisions entre les ouléma de différents pays qui appartiennent à cette Union. C'est dire que la provocation n'est pas passé inaperçue. D'ailleurs, la réponse commune aura été de lui dire de faire des déclarations aux Marocains, pour les inciter à exiger de leur régime de rompre ses relations avec Israël et défendre la cause palestinienne.
Les déclarations de Raïssouni vont dans le même sens que les positions qui ont été prises par le régime marocain du Makhzen. Sa doctrine expansionniste bel et bien se reflète dans le discours de ce pourfendeur et imposteur, se cachant derrière les préceptes religieux afin d'inoculer son venin et satisfaire son maître, le roitelet du Makhzen.
Mais au-delà de la question des frontières, en rapport avec le Sahara occidental, la Mauritanie et la ville de Tindouf (algérienne), il y a un élément important qui renseigne sur l'inféodation de cet énergumène au réseau du terrorisme international. Il figure sur la liste noire des terroristes et est même recherché par les Emirats.

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