L'Expression

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LE BLOCAGE D'UNE MULTITUDE DE MUNICIPALITÉS REVIENT AU-DEVANT DE LA SCÈNE ÉLECTORALE

Qui assumera le bilan?

La grande anarchie occasionnée enlève tout son sens au vote sanction et rend cette forme d'expression inopérante.

Dans le sillage de la campagne électorale qui boucle aujourd'hui son dixième jour, aucune formation politique dont sont issus les P/APC sortants, n'est prête à endosser la responsabilité des blocages des diverses assemblées locales tout au long des cinq dernières années. L'ensemble de ces maires ou P/APW, refuse d'assumer le bilan du mandat qui s'achève car déclarent-ils ces assemblées ont été gérées par un patchwork d'élus. Le blocage de ces assemblées engendré par l'application des dispositions de l'article 80 de la loi organique du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, a conduit au blocage de la quasi-totalité des projets de développement local. Il est clair que cette anarchie enlève tout son sens au vote sanction et rend cette forme d'expression par les urnes inopérantes. Conséquemment à cet imbroglio législatif, des communes, aussi bien riches que pauvres sont restées paralysées, mais aucune partie ne veut assumer la responsabilité. Dans plusieurs de ces communes, ses élus incriminés figurent sur les listes en compétition pour briguer un mandat supplémentaire. Pour rappel, les seules modalités applicables à ' l'élection du président de l' APC et de l' APW sont celles prévues par l'article 80 de la loi organique n°12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral. Cet article institue l'élection obligatoire du P/APC en l'absence de majorité absolue. Cela a fait que la majorité des APC issues des élections locales de 2012, environ mille municipalités, est composée des élus issus de différents partis ayant un ancrage ou non dans la circonscription concernée. Suite à des tractations partisanes, un retard avait été observé dans l'installation de multitude d'assemblées où a régné une grande confusion. Sur un autre plan, les budgets alloués à ses municipalités ne sont presque pas consommés à cause de ces blocages, alors que les populations manquaient du minimum. Ce genre de défaillances sont à l'origine du rejet, de la déception et surtout de la méfiance des citoyens à l'égard des assemblées locales. A une quinzaine de jours du double scrutin pour le renouvellement des membres des APC et APW, la plupart des électeurs basculent entre la sanction des équipes sortantes et l'abstention, selon de nombreux observateurs. Même s'il est difficile de savoir quelle part d'électeur est susceptible d'opter pour ce mode de suffrage, l'on sait pertinemment que lors des échéances locales, les électeurs déçus favorisent la sanction de l'équipe sortante car du côté des électeurs, la responsabilité des blocages antérieurs incombe à plusieurs formations politiques, qui ont souvent ignoré les intérêts de leurs électeurs. Par ailleurs, le taux de consommation des budgets est faible aussi bien au niveau des communes riches que pauvres. Ce taux est si faible qu'il est devenu un des enjeux fondamentaux des élections locales. D'autre part, beaucoup de retraités et de chômeurs figurent sur les listes de candidatures proposées par différents partis. Le détachement des élus locaux et les indemnités qui leur sont allouées. La violence a émaillé la campagne dans certaines régions du pays. Trois permanences du RND et du FFS ont été saccagées dans la wilaya de Tizi Ouzou. Des vidéos intimes et compromettantes des candidats circulent sur les réseaux sociaux.

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