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LE FLN CELEBRE LA NATIONALISATION DES HYDROCARBURES

Quand le passé sert le présent

«Nous ferons tout pour que l’esprit du 24 février soit préservé».

C´est ce que nous a déclaré, hier, M.Badr-Eddine, président de la Fédération des pétroliers, rencontré à l´occasion de la Journée sur la nationalisation des hydrocarbures organisée par la kasma FLN de Hussein Dey au niveau de l´APC de Kouba. Etaient présents des membres du parti politique ainsi que plusieurs personnalités, telles que Bélaïd Abdesselam, ex-Chef du gouvernement, qui s´est, par ailleurs, abstenu de tout commentaire. Sur une question visant à avoir son opinion quant aux réformes prônées par Chakib Khelil, ministre de l´Energie et des Mines, sur ce secteur, notamment l´avant-projet de loi sur les hydrocarbures ayant soulevé, rappelons-le, plusieurs voix contestataires, plus précisément dans le milieu syndical: «Je préfère ne pas remettre ce sujet sur le tapis, d´autant plus qu´actuellement, on n´en sait pas davantage sur ce projet», appuie-t-il.
Sur un autre chapitre, le président de la Fédération des pétroliers a mis en exergue la gestion efficace des hydrocarbures par Sonatrach. «Les lacunes se trouvent, essentiellement, au niveau de l´investissement de la rente pétrolière qui a été dirigée vers des projets de consommations qui ne jouent en rien dans la relance de l´économie du pays». Opinion partagée par M.Attar, ex-P-DG de la Sonatrach, estimant que la source financière ne peut développer l´économie du pays, à moins qu´une stratégie et des progrès concrets ne soient définis dans les différents programmes de la relance économique qui devront se diriger essentiellement vers le secteur de l´agriculture, les infrastructures et bien sûr le secteur des hydrocarbures, qui assure à l´Algérie 95% de ses recettes, en devises, 60% du BIP. Par ailleurs, 70% du budget de l´Etat est financé par cet or noir. L´on apprend aussi que le secteur des hydrocarbures assure 150.000 emplois permanents. L´Etat investit annuellement une enveloppe qui s´élève à 2 milliards de dollars.
Au niveau mondial, les hydrocarbures demeurent une source de toutes les convoitises. Origine de différentes guerres du Golfe à l´Asie. «Il y a aussi le moteur qui régit les politiques extérieures y compris celles de l´Algérie», dira M.Bouacha politologue, professeur à l´Université d´Alger. Cette journée de célébration historique a eu aussi sa place. Les interventions ont essentiellement mis en exergue la position courageuse du défunt Houari Boumediene qui a déclaré un certain 24 février 1971 à l´occasion de la célébration de l´anniversaire de la Centrale syndicale nationale (Ugta) que «le moment est venu de prendre nos responsabilités, ainsi nous avons décidé aujourd´hui de porter la révolution dans le secteur du pétrole et de concrétiser les options». L´on notera que l´ordonnance du 24 février porte sur trois points essentiels: la prise de contrôle de 51%, des intérêts des sociétés françaises opérant en Algérie, la nationalisation des gisements de gaz naturel, enfin, la nationalisation du transport terrestre, c´est-à-dire l´ensemble des canalisations se trouvant sur le territoire national. A la suite de cette nationalisation, l´Etat, par l´intermédiaire de la Sonatrach créée en 1963, contrôle désormais la totalité des réserves et de la production du gaz naturel. Il contrôle aussi presque toutes les canalisations de transport d´hydrocarbures et renforce considérablement son potentiel de production. Cette décision avait été accueillie violemment par la France qui utilisera plusieurs moyens pour infléchir la position algérienne en vain. Ce qui l´avait amené à accepter le principe des indemnités.

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