L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

AMARA BENYOUNÈS À BOUIRA

«Pourquoi l’UDR soutient Bouteflika»

Le secrétaire général national de l’UDR, Amara Benyounès a animé, jeudi, une conférence-débat à la salle Errich de Bouira.

D´emblée et après une minute de silence à la mémoire des martyrs de l´Algérie à travers l´histoire, le conférencier expliquera sa présence par un faux-barrage dressé par les animateurs locaux de son mouvement.
Il organisera son intervention en parlant des phases d´avant, pendant et après l´élection présidentielle du 8 avril. Tout a commencé avec la naissance d´un front des 10+1, 10-1, dit front antifraude. Ce barrage s´est restreint à 3 formations suite à l´incapacité de certains à réunir les 75.000 signatures.
Amara Benyounès parlera à ce sujet «d´un front contre un candidat plus qu´un quelconque autre consensus. En suivant leur raisonnement, nous remarquons qu´ils parlent d´abord de la participation des corps constitués et l´obligation d´annuler leurs bureaux pour juste après, exiger l´implication de l´ANP dans la surveillance
L´intention du groupe de barrer la route au candidat Bouteflika se précise, selon le conférencier au début de la campagne, quand les postulants appellent à une participation massive tout en prônant l´idée d´une fraude massive. «Cette seconde contradiction discrédite les candidats aux yeux des citoyens d´où le résultat homogène du président partant.» En abordant la phase post-électorale, le conférencier s´attardera sur les leçons à tirer. Les dernières élections sont une preuve, quant à faillite de la classe politique nationale. «Hormis Ali Benflis aucun autre candidat déchu
(-de 6%) n´a daigné quitter la présidence de sa formation. Ce fait démontre l´inexistence de l´alternance au sein des partis dits démocrates depuis 1989. Aucune formation n´a tenu son congrès dans les délais.
»
Abondant, dans le même sens et en guise de solution, le conférencier pense qu´il est impératif de réorganiser le pôle démocratique qui continue à tenir le même raisonnement dans une conjoncture diamétralement opposée à celle de 89, date de la naissance de ces partis.
Il s´inscrira en faux par rapport à ceux qui disent que le peuple est désintéressé de la politique. «La présence massive des jeunes aux meetings de tous les candidats est une preuve contredisant cette version.»
S´agissant de la crise kabyle, Amara Benyounès rendra un hommage aux martyrs d´une cause juste, pacifique et citoyenne. «Les délégués n´ont jamais eu la prétention de guider la région, mais leur disponibilité et leur adhésion ont fait d´eux des partenaires incontournables. L´erreur commise avec les délégués taïwan a considérablement compliqué la situation.» La décision d´Ahmed Ouyahia de discuter exclusivement avec les animateurs accrédités par l´interwilayas autour de la plate-forme d´El-Kseur est un pas important pense le responsable de l´UDR qui ajoutera que même le préalable autour de la langue trouvera une solution.
A une question relative au soutien inconditionnel de son parti au président, le conférencier répondra : «Nous sommes contre les alliances honteuses, notre soutien est public et est motivé par le contenu du programme défendu par Bouteflika. Les réformes de l´école, de la justice, de l´Etat, sont autant de chantiers qui nous paraissent utiles voire vitaux à la concrétisation d´un Etat républicain démocrate. Ce soutien n´est pas un chèque en blanc comme aiment à le dire nos détracteurs puisque nous sommes pour l´abrogation du code de la famille, le statut de la langue sans référendum, et l´organisation administrative fédérale. Ces points sont à l´ordre du jour du programme du président, mais la politique c´est l´art du compromis.»
Un militant du MDS tentera de déstabiliser le conférencier en l´accusant d´être un plat-ventriste. Le secrétaire de l´UDR répondra dans la sérénité et invitera l´intervenant à revoir ses connaissances, quant à sa décision de quitter le gouvernement. «J´ai dit que même si le RCD décide de rester dans le gouvernement, moi je quitte parce qu´il m´est inconcevable de siéger dans un gouvernement qui tue ses enfants.»
Cette mise au point passée, le conférencier reviendra sur le bilan international et national du président : «l´Algérie retrouve depuis 1999 sa place sur la scène internationale, la sécurité revient et se serait un affront de vous parler de sécurité à vous qui connaissez le changement et le vivez au quotidien.». Après cette conférence, le secrétaire de l´UDR s´est rendu à Sétif pour les mêmes raisons.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours