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LA COMMUNAUTÉ ESTUDIANTINE ALGÉRIENNE SE RENFORCE

Plus de 30.000 étudiants algériens en France

Ils étaient 22.600 étudiants inscrits dans les universités françaises en 2013, ils sont aujourd'hui à plus de 30.000 étudiants, et ce chiffre est sans doute amené à augmenter à l'avenir.

Aller poursuivre son cursus universitaire à l'étranger est devenu au fil du temps, pour la grande majorité de nos étudiants un geste presque «machinal».
Ainsi, chaque année, ces universitaires, une fois un diplôme en poche (licence, master...) n'hésitent plus à entreprendre une procédure dans l'espoir de disposer d'un visa d'étude leur permettant de continuer leurs parcours universitaires, de l'autre rive. Et bien souvent, le choix de ces étudiants se porte sur la France, terre privilégiée car plus accessible sur différents plans.
Il faut dire que cet «exode» massif s'illustre par le renforcement de la communauté estudiantine algérienne en France d'année en année. Pas moins de 30.521 Algériens en tout suivent un cursus dans une université française, selon les dernières données de l'organisme de promotion de l'enseignement supérieur français à l'étranger, Campus France. Elle constitue par conséquent, la deuxième communauté la plus importante de France.
La même source détaille dans son rapport publié vendredi dernier, que «dans le top 25 de 2017, l'Algérie occupait la 3e place après le Maroc et la Chine avec plus de 10% en évolution des effectifs de 2011 à 2016». Cette année en revanche, elle passe au 2ème rang talonnée par notre pays voisin le Maroc, et devançant la Chine soit 30.071 pour un total de 343.400 étudiants étrangers ayant choisi la France pour suivre des études pour l'année universitaire 2017-2018». En ce qui concerne les étudiants tunisiens dans les universités françaises, leur nombre est estimé à 39.855, occupant ainsi la cinquième place du classement. Selon les mêmes données chiffrées, Campus France relève que «l'attractivité de la France auprès des étudiants étrangers pour cette année universitaire a enregistré une hausse de 4,5% par rapport à la précédente». Il faut avouer que ces chiffres parlent d'eux-mêmes, et témoignent du grand intérêt que portent les jeunes Algériens pour les universités françaises. Evidemment, la langue qui facilite leur intégration ou encore la gratuité des études font que beaucoup d'entre eux choisissent ce pays en particulier. Par ailleurs, ils se font de plus en plus nombreux à vouloir rejoindre la France, pour la poursuite de leurs études ou tout simplement pour aller s'installer là-bas en quête d'un «meilleur» train de vie. Et comme on le sait rares sont ceux qui regagnent l'Algérie même une fois leurs études arrivées à terme. Ils étaient 220600 étudiants inscrits dans les universités françaises en 2013, ils sont aujourd'hui à plus de 30.000 étudiants, et ce chiffre est sans doute amené à augmenter à l'avenir. Si l'on se penche un peu plus sur cette question, on comprendra assez vite que la conjoncture que vit notre pays ne favorise nullement l'épanouissement professionnel des jeunes. Sans compter le fait que le chômage est en constante hausse et bat des records, le tout, dans un climat économique des moins roses. La crainte de ces jeunes de ne pas avoir une vie décente dans leur pays, les pousse donc à explorer d'autres perspectives d'avenir. Et quitter sa patrie pour s'établir ailleurs dans un cadre plus ou moins régulier, demeure la seule alternative.
Par ailleurs, comme le signale l'exposé établi par Campus France, les étudiants africains sont de plus en plus nombreux en France, dont l'une des raisons reste la langue, précisant par ailleurs que près de 70% des étudiants étrangers choisissent leur cursus une fois arrivés en France et 49% d'entre eux optent pour la licence, 41% pour le master et 10% sont inscrits pour le doctorat.

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