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APRÈS BOUMERDÈS, IL S'EST RENDU HIER À BLIDA

Périple d'Ouyahia

Après la wilaya de Blida, Ouyahia se rendra à Tipasa probablement après le mois de Ramadhan.

Dans le cadre des préparatifs en prévision des élections locales et législatives de printemps et de l'automne 2017, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a présidé hier la réunion du conseil de wilaya élargie aux élus. Sa première sortie a été effectuée dans la wilaya de Boumerdès. Après la wilaya de Blida, Ouyahia se rendra à Tipasa probablement après le Ramadhan. Pour Ouyahia, qui s'adressait à ses militants et élus de Blida, les prochaines échéances seront rudes car 70 partis seront en lice et l'argent sale sera en évidence au rendez-vous. Tous ces facteurs doivent être pris en compte. Comme consigne à ses militants, il leur a demandé d'utiliser les réseaux sociaux pour sensibiliser les électeurs et défendre le parti. Par ailleurs, lors de sa première escale, il a axé son discours sur la crise financière et économique que traverse le pays. Dans ce contexte, il a plaidé pour le maintien de la règle des 51/49% qui régit les investissements étrangers en Algérie. En citant l'exemple de partenariat Snvi/Mercedes qui a donné ses fruits, il en déduira que cette règle ne constitue pas un frein à l'investissement étranger autant que la bureaucratie. Sur le plan social, le patron du RND a justifié la suppression de la retraite anticipée, cette décision de la tripartite, par le déficit des équilibres financiers que connaît la CNR. «C'est la Cnas qui est venue en aide à la CNR pour éviter les problèmes aux retraités», a-t-il indiqué, ajoutant que «l'ordonnance 97/13 a été promulguée dans une conjoncture particulière, mais actuellement, il n'y a pas de raison de la maintenir».
Il a annoncé que même l'âge de la retraite à 60 ans doit être revu à la hausse. Ouyahia qui considère la crise financière comme une aubaine pour le pays et pour le peuple, souligne qu' il faut dire la vérité à la population et expliquer qu'il y a nécessité de revoir certaines choses.
Ainsi, à côté de ces mesures qui doivent être prises, il prône la révision de la politique des subventions et s'inscrit contre l'endettement extérieur. Revenons aux redresseurs, à travers leur communiqué signé par 16 cadres du parti, ils dénoncent la politique d'exclusion menée par l'actuelle direction du parti.
Les frondeurs dénoncent également le principe de désignation qui a été substitué à l'urne.
Pour les frondeurs, des militants authentiques, probes et fidèles à la ligne politique du parti ont été écartés et remplacés par la médiocrité et la puissance de l'argent». Ces derniers contestent la légitimité d'Ouyahia et des membres du conseil national issu du dernier congrès extraordinaire transformé en congrès ordinaire.
Ils notent que leur exclusion est venue après celle des figures de prou du parti, celle des patriotes et GLD, membres de la famille révolutionnaire et des organisations de masse et des présidents des Délégations exécutives communales (DEC).

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