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LE GOUVERNEMENT TEND LA MAIN AUX COMMERÇANTS INFORMELS

Pas d’impôt pendant deux ans

La balle est donc dans le camp des commerçant illégaux.

L´Etat envisage de régulariser le marché parallèle. Le ministre du Commerce Mustapha Benbada a annoncé que des facilités ont été accordées pour l´obtention du registre du commerce. Ils sont environ 80.000 commerçants illégaux activant au niveau de 750 marchés parallèles à travers le territoire national, qui seront touchés par cette procédure. Benbada révèle qu´une instruction a été donnée aux walis en mars dernier, pour accompagner les intervenants au niveau des marchés parallèles en matière de recensement, d´inscription au registre du commerce, d´octroi de locaux et d´enveloppes financières pour la réhabilitation des espaces commerciaux. Des mesures ont été prises à cet effet, dont l´octroi d´autorisations provisoires aux commerçants illégaux et l´exonération fiscale pour une durée de deux ans, a-t-il rappelé. La balle est donc dans le camp des commerçant illégaux et pour l´heure, on ne sait pas encore combien ils seront ceux ayant décidé de répondre favorablement à l´offre de l´Etat. Et cette offre est-elle vraiment intéressante pour un commerce dont la rente est exclusivement garantie par la fraude fiscale? Le ministre du Commerce, M.Mustapha Benbada, a annoncé jeudi à Alger, la création d´une entreprise publique économique d´un capital de 750 millions de DA, chargée de la concrétisation du programme de réalisation de 14 marchés de gros de fruits et légumes à caractère national et régional. Lors d´une séance plénière au Conseil de la Nation consacrée aux questions orales, M.Benbada a précisé que cette entreprise qui «sera opérationnelle» à la fin du semestre en cours, assurera l´«encadrement des opérations de distribution des produits agricoles». Sa création s´inscrit, a-t-il ajouté, dans le cadre du renforcement et de la régulation de l´activité de distribution des produits alimentaires. La fin justifie les moyens et pour les contrebandiers le gain explique le risque qu´ils prennent en transportant des produits alimentaires vers la Tunisie et la Libye profitant de la situation sécuritaire dans la région. Jeudi, le ministre du Commerce a expliqué la hausse du prix de la semoule, notamment dans les régions centre et est du pays par «la contrebande de ce produit vers la Tunisie et la Libye», au vu des troubles politiques et sécuritaires qui y sont enregistrés. En vertu d´un accord avec le ministère, les transformateurs de blé assureront l´approvisionnement direct des marchands de détail, «ne serait-ce que pour quelques semaines», a indiqué le ministre, soulignant que «certains d´entre eux s´approvisionnent en semoule des minoteries ou auprès des marchands de gros et procèdent à sa commercialisation notamment à l´est du pays aux fins de contrebande. Le ministre reconnaît qu´il existait des perturbations dans l´approvisionnement en semoule dans certaines régions du pays, mais «le stock de blé de l´Office interprofessionnel des céréales (Oaic) et les quantités disponibles au niveau des ports sont suffisants. Les perturbations sont dues aussi à une hausse de la consommation et à la consécration de quantités supplémentaires à l´industrie des pâtes». Outre ces quantités, le ministre a souligné que le marché sera également alimenté par le produit national qui sera disponible à partir du mois de juillet. Après avoir affirmé qu´il existait une offre suffisante en matière de produits de large consommation, le ministre n´a pas écarté, toutefois, la possibilité d´augmenter le taux d´approvisionnement des minoteries en cas de hausse de la demande de semoule sur le marché. Le ministre du Commerce, dans un autre chapitre, a souligné jeudi à Alger que le gouvernement algérien a décidé de réviser le démantèlement douanier prévu dans l´Accord d´association avec l´Union européenne (UE) en raison d´un déséquilibre dans les échanges commerciaux hors hydrocarbures à l´avantage de la partie européenne. Le gouvernement «a décidé de réviser le calendrier du démantèlement douanier pour les produits industriels, ainsi que les avantages préférentiels dont bénéficient les produits agricoles et agroalimentaires» afin de limiter les effets négatifs induits par le démantèlement douanier, a précisé le ministre. La partie algérienne a effectué «trois rounds de négociations avec la partie européenne pour faire passer les propositions algériennes visant à prendre des mesures exceptionnelles pour protéger les secteurs agricole et industriel de la concurrence et accorder un délai suffisant, soit jusqu´en 2020, pour leur mise à niveau», a-t-il souligné.

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