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LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION

"Pas de journalistes détenus pour délit d'opinion"

Hamid Grine a également annoncé l'installation possible d'un conseil de régulation de la presse écrite en septembre prochain.

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a assuré hier, à Tipasa que «l'Algérie n'a enregistré aucune détention d'un journaliste pour délit d'opinion ou de presse», a-t-il affirmé, réitérant la «consécration de la liberté de la presse par la nouvelle Constitution» et appelant les chaînes télévisuelles au respect du cahier des charges, considéré comme «seul juge» entre elles et l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav). M.Grine a également annoncé l'installation possible d'un conseil de régulation de la presse écrite très probablement en septembre prochain. «Toutes les conditions sont réunies pour la création d'une autorité de régulation de la presse écrite», a ajouté le ministre, soulignant l'identification de 99% des journalistes du secteur grâce à la carte de journaliste professionnel, estimant que c'est «une force humaine apte à organiser des élections et installer une autorité». Interrogé sur la détention du directeur de la chaîne télévisuelle KBC, en compagnie d'autres responsables de la même chaîne, le ministre a indiqué qu' «il ne peut commenter une affaire actuellement en cours d'enquête». Par ailleurs, l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) est passée à la vitesse supérieure, à travers l'adoption du cahier des charges que lui a soumis le gouvernement. Cela revient à dire que cette autorité, installée le 20 juin dernier, est en train de se donner les moyens de son fonctionnement. «L'Arav a tenu sa première réunion, dernièrement, et adopté le cahier des charges élaboré par le gouvernement après débat», a indiqué M. Grine sur les ondes de la Radio de Tipasa, à l'occasion d'une visite de travail dans la wilaya. Le ministre de la Communication a rappelé que le cahier des charges précise la nature de la relation qu'auront, dans le futur, l'Arav et les chaînes de télévision publiques et privées. Cela étant, cet outil ne sera pas le seul qui balisera l'audiovisuel algérien. Un deuxième cahier des charges de plus grande importance, sera élaboré a révélé le ministre de la Communication. Qualifiant le nouveau document de «spécial», Hamid Grine explique que celui-ci sera remis aux chaînes de télévision dûment agréées par l'Arav. Ce cahier des charges est important au sens qu' «il fixe toutes les conditions et règles déontologiques devant être respectées par toute chaîne, qui doit veiller, dans ses programmes, à éviter les appels à la violence et l'exploitation d'images sensibles», explique le ministre, non sans préciser que ces garde-fous poursuivent des objectifs précis, à savoir «protéger l'enfance et préserver la paix sociale». Il reste que l'autorité politique n'a pas droit de regard sur les critères choisis par «l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (qui) est indépendante et se fixe toute seule ses objectifs à court, moyen et long terme», a insisté le ministre. Il dira également que le cahier des charges est «moderne, global et juste». L'Autorité a en effet tenu sa première réunion, jeudi dernier, sous la direction de son président, Zouaoui Benamadi, consacrée au «plan d'action à venir». Composée de neuf membres nommés par décret présidentiel: cinq membres dont le président sont désignés par le président de la République, deux membres non-parlementaires proposés par le président du Conseil de la nation et deux membres non-parlementaires proposés par le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), l'Arav est, en réalité, bien plus que le gendarme de l'audiovisuel.

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