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DROIT DU PEUPLE SAHRAOUI À L'AUTODÉTERMINATION

Ouyahia rectifie le tir

La mise au point du SG du RND intervient à peine 72 heures après celle du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui s'apparentait à un recadrage du SG du FLN au sujet de la question sahraouie.

Le jour où l'Algérie tournera sa chemise au sujet du Sahara occidental est encore loin. Sur cette question le RND est droit dans ses bottes. Il épouse la position immuable de l'Algérie depuis la naissance de ce conflit. La position de son parti à l'égard de la cause du Sahara occidental émane de la position de l'Etat algérien et d'une «ferme conviction qui repose sur deux pivots: le respect du droit des peuples à l'autodétermination et le rejet de tout changement de frontières par la force», a déclaré hier Ahmed Ouyahia dans l'interview qu'il a accordée à la chaîne de télévision privée «Dzaïr News».
«Tous les présidents algériens ont tenu le même discours en ce qui concerne le soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a-t-il ajouté.
La mise au point du SG du RND intervient à peine 72 heures après celle du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui s'apparentait à un recadrage du SG du FLN au sujet de la question sahraouie. Les propos tenus par le secrétaire général du Front de libération nationale ont laissé planer le doute et entretenu l'ambiguïté à ce sujet.
Une sortie médiatique sur laquelle a surfé la presse marocaine qui y a vu un hypothétique revirement de la position algérienne.
«J'ai des choses et des vérités à dire au peuple algérien et que je ne peux dire qu'au moment opportun» et d'ajouter que «cette escalade (avec le Maroc) n'est dans l'intérêt de personne dans la région, ce sont des manipulations du colonialisme qui cherche à allumer les minorités», avait dit Amar Saâdani, le 9 novembre, sur la chaîne Ennahar TV. «La position de l'Algérie n'a pas changé depuis que la question du Sahara occidental a été inscrite, en 1963, sur la liste onusienne des territoires non autonomes», avait précisé, le 18 novembre, M.Messahel sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale.
Les spéculations furent balayées et les gesticulations du côté de Rabat ont cessé. Ce qui devrait inciter l'ex-président de l'Assemblée populaire nationale qui donne l'impression de foncer bille en tête, quand il s'exprime sur des sujets liés à sécurité du pays et à sa politique étrangère, à moins d'«impulsivité».
Au contraire de son rival beaucoup plus pragmatique dès lors qu'il s'agit de questions aussi sensibles. Lorsque le secrétaire général du Rassemblement national démocratique prend la parole à propos de la sécurité des frontières ou du conflit du Sahara occidental non seulement il fait mouche, mais il fait aussi très mal. Qui visait-il à travers l'interview qu'il a accordée à la chaîne de télévision privée «Dzaïr News»? Le roi du Maroc assurément qui a tenu un discours particulièrement hystérique contre l'Algérie lors de son allocution prononcée, le 6 novembre, à l'occasion de la célébration du quarantième anniversaire de l'invasion du Sahara occidental par son pays. Le monarque alaouite l'a accusé d'avoir «dépensé des milliards dans sa croisade militaire et diplomatique contre le Maroc» et l'a désigné comme responsable des affres que subit le peuple sahraoui. Le chef de la diplomatie algérienne, l'a remis à sa place. Les déclarations du roi Mohammed VI sur l'Algérie «résonnent comme un pari sur le pire», lui a répondu le 8 novembre, Ramtane Lamamra. Ouyahia lui rappelle certaines vérités. «Notre voisin, le Maroc, a voulu élargir ses territoires à travers sa «marche verte» qui va à l'encontre de la légalité internationale», a indiqué l'ex-chef du gouvernement.
«L'Algérie dont la position dérange le Maroc, n'abandonnera jamais le peuple sahraoui qui doit exercer son droit à l'autodétermination» a-t-il précisé tout en ajoutant que «l'Algérie sera la première à applaudir le choix du peuple sahraoui». «Les provocations marocaines contre l'Algérie et les interprétations fantaisistes de certaines questions à l'instar du chantage concernant Ghardaïa où l'ingérence étrangère a été avérée, n'entameront point la position de l'Algérie et ne dénatureront nullement les faits historiques», a affirmé le Directeur de cabinet de la présidence de la République qui a mis en exergue le soutien de notre voisin de l'Ouest au mouvement autoproclamé «Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie» insistant sur le fait qu'il «ne soutient pas ce mouvement gratuitement, mais veut jouer la carte de la Kabylie pour faire oublier le conflit au Sahara occidental». «Lorsqu'il est question de l'Algérie, il n'est de place à la surenchère quant au sens de patriotisme et d'amour de la patrie: celui qui veut agir en agent et traître vivra comme tel et mourra comme tel», a asséné Ahmed Ouyahia. Des déclarations qui ont fait des «victimes» collatérales dont le SG du FLN.

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