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LOUISA HANOUNE L'A DÉCLARÉ À PARTIR D'ORAN

"On dira notre mot à la présidentielle"

Même si elle a opté de tempérer avant d'annoncer sa candidature officielle, Louisa Hanoune a laissé l'impression de son ambition quant à postuler à la magistrature suprême.

La premiere responsable du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, sera-t-elle candidate à l'élection présidentielle de 2014? Tout porte à le croire au vu des déclarations qu'elle a faites hier à partir d'Oran à l'occasion de l'organisation, par le PT, de la rencontre régionale qu'elle a présidée. «Nous allons débattre de la question lors de la premiere session du comité central qui se réunira le mois de janvier, le parti ne sera pas absent dans les rendez-vous qui concernent le pays», a-t-elle déclaré à partir d'Oran. Pour Louisa Hanoune, la situation actuelle, aussi bien politique que sociale et même sur la scène internationale, interpelle des mesures à prendre à la hauteur des événements.
En revenant à plusieurs reprises sur la question, Louisa Hanoune a estimé que «la présidentielle de 2014 revêt un caractère exceptionnel qu'il faut marquer, la finalité étant de pouvoir passer au changement pacifique en mobilisant les forces vives de la nation». «Le PT ne saura être indifférent à l'égard du prochain scrutin présidentiel», a-t-elle lancé du haut du podium de la salle El Feth. Et d'ajouter que «le PT prend son entière responsabilité à l'occasion de la présidentielle et ce, dans le but de défendre les acquis».
De telles déclarations sont faites en vagues pendant que la présidentielle d'avril 2014 approche. S'agit-il de tâter le terrain question de jauger le taux de mobilisation des bases locales du parti de Louisa Hanoune? D'autant que pour le moment, les candidats ne se bousculent pas au portillon. Même si elle a opté de tempérer avant d'annoncer sa candidature officielle, Louisa Hanoune a, à partir d'Oran, laissé cette impression de vouloir postuler à la course à la magistrature suprême. Son discours axé essentiellement sur le vote de 2014, ainsi que ses arguments indiquent une telle évidence. «Il faut passer à la mobilisation pacifique pour pouvoir passer au changement», a-t-elle affirmé ajoutant que «l'élection de 2014 constituera un rendez-vous important pour la construction d'institutions réelles issues de la volonté du peuple».
Louisa Hanoune commence d'ores et déjà à jalonner le scrutin du printemps de 2014, en avançant trois conditions principales. La premiere consiste en la révision de la liste électorale qu'elle a qualifiée de «trafiquée», tandis que la deuxième repose sur la non-présence des observateurs internationaux. «Ces observateurs exercent du chantage sur l'Algérie», a-t-elle expliqué.
Fidèle à ses idéaux trotskistes, Louisa Hanoune a, encore une fois, réitéré sa revendication principale, troisième condition, qui porte sur la nécessité d'écarter le pouvoir de l'argent dans les rouages politiques. Selon Louisa Hanoune, la présidentielle de 2014 n'est qu'un chantier parmi tant d'autres qu'il faut lancer, tout en rejetant l'idée d'une quelconque transition. «Nous rejetons catégoriquement le concept de la transition car il conclut au blocage», a-t-elle plaidé. Et d'ajouter: «Allez y voir ce qui se passe en Libye.»
En clair, la pasionaria étant favorable à la tenue de la présidentielle de 2014 dans son délai est aussi partisane de ce qu'elle a appelé dans son discours d'hier «la réforme constitutionnelle». Dure comme le fer, Louisa Hanoune n'est, contre toute attente, pas encore prête à céder en dénonçant ce qui lui revient à l'esprit là où elle passe, l'ingérence étrangère. Dans son speech d'hier, elle a ouvert le feu aussi bien sur le pouvoir algérien le traitant de «fragile» que l'ambassadeur des Etats-Unis qui a animé récemment une conférence de presse, à travers laquelle il est revenu sur plusieurs sujets qui prévalent sur l'actualité internationale.
«L'ambassadeur américain a tenu des propos graves en déclarant que les USA refusent la règle commerciale basée sur l'équation 51/49% régissant les accords de partenariat entre Algériens et étrangers», a t-elle tancé ajoutant que «cela n'est autre qu'une intervention grave allant dans le sens de la levée de toutes les barrières». Et d'ajouter que «le représentant diplomatique américain à Alger a mis l'accent sur la volonté du pouvoir américain pour que l'Algérie joue le rôle du gendarme, en impliquant l'Armée algérienne dans les guerres de Syrie et du Mali».

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