L'Expression

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TIZI OUZOU

"Nous sommes contre le retour du FIS"

S'exprimant hier à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou à l'occasion d'une conférence de presse, le président de l'Association des victimes du terrorisme de la wilaya de Tizi Ouzou, M. Boutaba, a déclaré s'opposer catégoriquement à l'initiative de l'ex-émir, Madani Mezrag, de créer un parti politique qui s'apparenterait à un retour du Front islamique du salut dissous, selon l'intervenant.
«Nous sommes contre le retour du FIS dissous sous quelque dénomination que ce soit et sous quelque forme que ce soit», a martelé M. Boutaba qui a précisé, en outre, que cette sortie médiatique est motivée par l'information en vogue faisant état d'une initiative prise par Madani Mezrag de fonder un nouveau parti politique. Le même intervenant, tout en réitérant son soutien à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a toutefois insisté sur son opposition à toute idée d'un retour du FIS dissous et d'un parti politique dont les membres fondateurs seraient des personnes ayant fait le maquis. D'ailleurs, le président de l'Association des victimes du terrorisme de la wilaya de Tizi Ouzou a profité de cette occasion pour lancer un appel à la tenue, dans les plus brefs délais, d'un conseil national de l'organisation nationale des victimes du terrorisme pour prendre une décision claire et sans équivoque au sujet de la même question. Rappelons qu'il y a quelques jours, l'ancien émir de l'ex-AIS bras armé de l'ex-FIS, Madani Mezrag, avait annoncé son intention de créer un nouveau parti politique. Une information qui a provoqué de vives réactions d'indignation d'un côté mais aussi des démentis de la part des officiels. Mardi dernier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé textuellement:
«Nous ne permettrons pas aux personnes impliquées dans la tragédie nationale d'enfreindre la Charte pour la paix et la réconciliation nationale et de créer un parti politique, et ce dans le cadre des lois de la République, notamment l'article 26 de ce texte.» Abdelmalek Sellal a indiqué en outre: «Il ne sera permis à quelque personne que ce soit de rééditer la crise que le peuple algérien a vécue dans les années 1990.»

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