L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LE PRÉSIDENT DE LA CNAG SORT DE SA RÉSERVE

«Nous ne sommes pas des trabendistes»

Abderrezak Smaïl a obéi à «des ordres venus d’en haut» pour geler les activités de la commission qu’il préside.

Nouveau rebondissement dans le «feuilleton» de la Cnag (Commission nationale pour l´amnistie générale). Gelée depuis le début de ce mois, à la suite des graves accusations lancées par le chef du gouvernement à partir du Sénat, cette commission a toujours été au centre de nombreuses polémiques durant les sept mois de son existence. C´est, donc, dans le but de mettre les points sur les «i» que son président, Abderrezak Smaïl, a animé hier une conférence de presse au siège du PRA. Ce sera avant tout pour apprendre que ce parti, stigmatisé par de nombreux membres de la Cnag, va changer de secrétaire général d´ici au mois de septembre prochain. Conformément aux statuts de celui-ci, Abderrezak Smaïl, qui en est le secrétaire général, va déposer sa démission lors d´un congrès extraordinaire dont les préparatifs vont commencer le week-end prochain.
Une pareille décision trouve sa justification dans deux raisons, selon le conférencier. La première c´est qu´«aucun parti ne saurait défendre efficacement auprès du peuple les principes de réconciliation nationale et d´amnistie générale prônés par le président de la République». La seconde, et le lecteur l´aura sans doute devinée, c´est qu´Abderrezak Smaïl n´a pas baissé les bras. Il a, en effet, déposé de nouveaux statuts et un autre règlement intérieur au niveau du ministère de l´Intérieur dans le but de réactiver la Cnag d´ici au 8 août prochain. Pour revenir aux raisons qui ont carrément mis un terme à l´existence de cette structure, le conférencier nie en bloc toutes les accusations dont ses dirigeants ont été l´objet. «Nous ne sommes pas des trabendistes», a-t-il tenu à marteler. Cela, avant d´ajouter que «non seulement la Cnag n´a reçu aucun centime d´aide de quiconque, mais qu´en plus ses membres ont dépensé beaucoup d´argent de leur poche, avant de laisser pas mal de dettes depuis que ses activités ont été gelées». Il n´empêche, si l´on en croit le président de cette structure quasiment mort-née, cette dernière, en seulement sept mois d´existence, «a effectué un travail de sensibilisation gigantesque au niveau de l´Algérie profonde, mais aussi des terroristes encore présents dans les maquis, ainsi que dans les plus importantes capitales à travers le monde». Le dernier exemple en date, a tenu à souligner Abderrezak Smaïl, est lié à la visite de deux Ong en Algérie, Human Rights Watch et Amnesty International. Les deux délégations, qui avaient tenu à le rencontrer, «ont été convaincues, selon lui, du bien-fondé de la démarche du président de la République». Pour revenir aux raisons qui motivent cette «halte forcée», le conférencier souligne que «cela n´a rien à voir avec la sortie du chef du gouvernement puisqu´il avait reçu des représentants du pouvoir quelques jours auparavant avec lesquels il avait eu un débat de plusieurs heures avant d´obtempérer à leur ordre de mettre un terme à l´existence de cette commission». Quant à ceux qui contestent une pareille décision, Abderrezak Smaïl les accuse de «faire partie du courant d´un certain parti politique en train de mener la guerre à Ouyahia et à son parti par le biais de cette commission». Une chose est sûre, cette conférence de presse n´a pas apporté les réponses aux raisons véritables qui ont provoqué cette mort prématurée. Abderrezak Smaïl, lui-même, indique à ce sujet que «ceux qui en ont décidé ainsi doivent sûrement avoir de bonnes raisons qu´ils ne souhaitent pas divulguer au grand jour». «Le plus important reste que cet épisode ne remette pas en cause la démarche présidentielle portant réconciliation nationale et amnistie générale», souligne pour finir un Abderrezak Smaïl bien résolu à rebondir bientôt.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours