«Nos diplômes doivent être compétitifs»

Dans une allocution d´ouverture de la 3e semaine scientifique nationale des universités, le chef de l´Etat a évoqué la réconciliation nationale en estimant qu´elle «constitue un choix stratégique de notre peuple et une condition essentielle au développement économique et social».
Pour le président de la République, il s´agit de parvenir à une situation où on «privilégie l´échange des idées, l´acceptation de l´opinion d´autrui, la critique constructive et le traitement des questions décisives avec responsabilité». Au sujet de l´université, Bouteflika la voit comme «le berceau de la formation de l´élite et un espace où prennent forme les idées maîtresses de la société». A cet effet, celle-ci «doit anticiper et pressentir les événements grâce à l´effort de l´homme de science, sa pondération, sa sérénité sans parti pris aucun et sans extrémisme partant des lourdes responsabilités qui lui incombent». Elle doit également «tirer les enseignements des conclusions des études et recherches réalisées, des expériences du passé et du présent afin d´éclairer le chemin des générations montantes», a-t-il estimé. Cela dit, cette fonction stratégique se doit d´être accompagnée par beaucoup de rigueur dans la gestion. Et pour cause, «la compétition de la qualité impose à l´université de permettre à ses diplômés d´être compétitifs sur la base des critères universels admis», et ce, pour «assimiler le nombre effarant de plus d´un million d´étudiants attendus à l´horizon 2008».
Pour faire face à cette demande, le président de la République a révélé un plan quinquennal en vue de moderniser les structures d´accueil pédagogiques et sociales.
Le président a également précisé qu´il convient «de tirer profit des expériences des chercheurs algériens établis à l´étranger, notamment en matière d´encadrement et de recherche». Le chef de l´Etat s´est dit optimiste quant à la disposition des chercheurs algériens établis à l´étranger à contribuer «à l´édification de l´université algérienne et son développement», indiquant par là même que «les portes des universités algériennes leur sont ouvertes. Non seulement, elles les accueillent mais elles ont tant besoin de leur contribution précieuse et généreuse».