L'Expression

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INSTALLÉ, HIER, À LA TÊTE DE LA DGSN PAR LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR

Mustapha El Habiri prend ses fonctions

Un honneur qui rappelle certainement au Dgsn, les affectations qu'il avait eues, lorsqu'il était jeune officier de l'ALN.

Le directeur général de la Sûreté nationale, Mustapha El Habiri a été installé, hier, dans ses nouvelles fonctions par le ministre de l'Intérieur Nouredine Bedoui. Nommé, avant-hier soir, par le président de la République, le nouveau Dgsn cumule une longue expérience de commandement, en sa qualité d'officier de l'ANP, mais également en tant que premier responsable de la Protection civile. Le ministre de l'Intérieur, est son supérieur dans la hiérarchie de l'Etat. Mais dans son allocution, Nouredine Bedoui n'a pas caché l'admiration et le respect qu'il voue au nouveau Dgsn. «Je vous demande de ne pas économiser vos efforts alors que vous êtes honorés aujourd'hui de travailler sous le commandement d'un homme révolutionnaire appartenant à l'avant-garde de notre glorieuse révolution», a clamé le ministre de l'Intérieur à l'adresse de l'assistance composée essentiellement d'officiers de police. Le propos de Nouredine Bedoui, pour élogieux qu'il soit, concernant Mustapha El Habiri, prend une signification particulière lorsqu'il est question d'un «homme qui a eu la confiance du président de la République à la tête de la Protection civile, qui a également connu de son temps des réalisations qui ont honoré le pays». Cette évocation nécessaire, rappelle que l'homme dans ses nouvelles fonctions, n'est pas un novice en matière de commandement d'un corps constitué et est surtout un visionnaire qui a donné à la Protection civile algérienne ses lettres de noblesse. Le propos est de relever l'opportunité de cette nouvelle nomination, tant pour le moudjahid que pour ses collaborateurs qui auront à apprécier ses méthodes de gestion, qui ont déjà fait leurs preuves. Le ministre de l'Intérieur souligne également que «El Habiri est aujourd'hui honoré de la confiance du président de la République en occupant le poste de directeur général de la Sûreté nationale». Un honneur qui rappelle certainement au Dgsn, les affectations qu'il avait eues lorsqu'il était jeune officier de l'ALN. D'ailleurs, sa première déclaration à la presse était claire. «Je suis moudjahid. J'accomplirai cette nouvelle mission avec dévouement. Je suis et je reste au service de mon pays», a déclaré Mustapha El Habiri, pour qui ces nouvelles charges constituent prioritairement une réponse à l'appel de la nation. Il n'est pas difficile de comprendre l'attitude du nouveau Dgsn qui, en plus de son expertise et de son expérience, est à la tête de cet important corps de sécurité, en raison de son engagement sans faille au service de l'Algérie. C'est en cela que le choix du président de la République est intéressant, en ce sens que Mustapha El Habiri réunit toutes les conditions pour occuper une fonction aussi sensible dans la hiérarchie de l'Etat algérien. Le ministre de l'Intérieur ne s'y trompe d'ailleurs pas. «Nous sommes certains que sa grande expérience et ses réussites donneront un nouvel élan à ce corps vital», a prédit Nouredine Bedoui.
En fait, l'arrivée de Mustapha El Habiri à la tête de la Dgsn ne peut pas constituer un simple intérim. L'on n'est visiblement pas dans ce cas de figure. Pour les raisons évoquées par le ministre de l'Intérieur et eu égard à la sensibilité de l'institution, autant que le tempérament de l'ancien patron de la Protection civile, il serait tout à fait incorrect de miser sur un commandement dans le sens d'expédier les affaires courantes. Mustapha El Habiri sait parfaitement qu'il arrive à la tête d'un corps de sécurité, fort d'un effectif supérieur à 200.000 éléments. Il sait également que malgré le retour de la sécurité dans le pays, les défis qui attendent la police nationale restent aussi importants et peut-être même plus déterminants, sachant les dangers qui guettent la société, de l'intérieur comme de l'extérieur du pays. La lutte contre le crime organisé, avec ses pendants mafieux et terroristes, en sus de la guerre qu'il va falloir mener contre la corruption, constituent le challenge permanent pour tout corps de sécurité en Algérie et dans le monde.
Mais avec El Habiri à la tête de la Dgsn, il y aura certainement un apport certain dans le management des hommes. Pour ceux qui ont vu à l'oeuvre à la Protection civile, ils savent que le nouveau Dgsn a sa propre touche, son style personnel qui, sans se départir des exigences qu'impose la discipline, crée une belle atmosphère fraternelle, au sein du corps. C'est dire que la Police nationale entre dans une nouvelle ère...

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