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DES NÉGOCIATIONS DIRECTES, SANS CONDITIONS, ENTRE LE FRONT POLISARIO ET LE MAROC

Mohammed VI au pied du mur

L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental a évoqué devant le Conseil de sécurité la tenue de négociations directes et sans conditions entre Sahraouis et Marocains courant 2018.

Horst Kohler veut donner un coup d'accélérateur à sa médiation pour sortir le conflit du Sahara occidental du statu quo. Le représentant personnel du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a évoqué mercredi dernier devant le Conseil de sécurité la tenue de négociations directes et sans conditions entre Sahraouis et Marocains courant 2018. Selon des sources proches du dossier, «M.Kohler a informé le Conseil de sécurité de son objectif de tenir ces négociations cette année, même s'il a reconnu que ces pourparlers ne sont pas une fin en soi car ils exigent la bonne volonté des parties au conflit et leur engagement à y prendre part sans préconditions» ont affirmé sous le sceau de l'anonymat des sources proches du dossier. Comment a été reçu le message? «Le Conseil de sécurité a accueilli avec satisfaction la présentation de l'envoyé personnel sur ses récentes rencontres bilatérales avec les parties (au conflit) et les pays voisins», a indiqué le Conseil de sécurité à l'issue de l'exposé dont lui a fait part le successeur de Christopher Ross qui a élargi le cercle de ses consultations. Après avoir rencontré Sahraouis et Marocains Horst Kohler s'est entretenu avec les responsables algériens et mauritaniens.
Le président de l'Union africaine Paul Kagame, le président de la Commission de l'UA, Moussa Fakki Mahamat, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Smail Chergui, et l'émissaire de l'UA pour le Sahara occidental, l'ancien président du Mozambique, Joachim Chissano ont été associés aux larges consultations qu'il a entreprises pour l'examen de la question sahraouie. Cette démarche est vue d'un mauvais oeil du côté du Palais royal. Ce qui s'est confirmé lors de son briefing par le Conseil de sécurité. La France, soutien inconditionnel du Maroc, a manoeuvré pour empêcher le Conseil de sécurité de souligner l'importance des autres parties consultées par Kohler dans le cadre de la relance du processus onusien, indique-t-on.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental semble cependant jouir d'une confiance attestée des autres membres du Conseil de sécurité. Sa mission a été qualifiée de «contribution importante» pour la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc. «Les membres du Conseil de sécurité expriment leur soutien aux efforts de l'envoyé personnel et se félicitent de sa nomination et de sa visite dans la région comme une importante contribution pour créer une nouvelle dynamique et un nouvel esprit en vue de faire avancer le processus politique», avait affirmé Sebastiano Cardi le représentant permanent de l'Italie auprès des Nations unies, dans une déclaration à la presse à l'issue du premier briefing de l'ex-président allemand. «La reprise des négociations a constitué le thème central de ce premier oral de Kohler au Conseil de sécurité. Il y a une sorte de satisfaction par rapport aux rencontres tenues jusqu'ici en vue de relancer ce processus», avait précisé l'ambassadeur italien dont le pays avait assuré la présidence du Conseil de sécurité en novembre 2017. Le successeur de Ban Ki-moon, l'ex- Premier ministre portugais Antonio Guterres a jeté son dévolu sur Horst Kohler pour succéder aux Américains James Baker, Christopher Ross et au Hollandais Peter Van Valsum afin de relancer des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario et relancer le processus de paix au Sahara occidental.

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