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Le 6e congrès du FFS s'est ouvert hier

Mobilisation autour de l'État national

Les discours du membre de l'instance présidentielle et du premier secrétaire du FFS s'inscrivent dans le même sillage, à savoir la défense de l'Etat national.

Le Front des forces socialistes a inauguré, hier, les travaux de son 6e congrès ordinaire à Zéralda. La direction sortante a présenté son bilan politique et les perspectives d'une nouvelle approche qui animera le parti durant les prochaines années, en vue de renforcer son existence politique au sein de la société et de consolider ses rangs à travers une gestion souple, démocratique et consensuelle.
Le discours d'ouverture a été prononcé par le représentant de l'instance présidentielle sortante, Hakim Belahcel en l'occurrence.
À ce propos, ce dernier a déclaré qu'«au terme de ces travaux, le Front des forces socialistes s'engage dans une nouvelle étape et une nouvelle dynamique qui lui permettront de renforcer son combat démocratique pour l'avènement de la IIe République». Et d'ajouter: «L'instance présidentielle du parti, élue à l'occasion du dernier congrès extraordinaire, organisé en juillet 2020, s'est investie avec conviction et détermination pour corriger les dysfonctionnements, redonner confiance à ses militants et unifier ses rangs.»«Vous conviendrez, chers camarades et amis, que la complexité de cette lourde mission nécessite beaucoup de patience et de don de soi, comme elle requiert énormément de pédagogie et de sincérité», a-t-il martelé.
Belahcel a fait allusion à la crise qui a affecté le FFS il y a de cela plus de trois années, en expliquant, dans ce sillage, que «nous avons respecté l'engagement principal pris à l'occasion de notre élection, en réunissant les meilleures conditions, organiques, politiques et logistiques à même de regrouper la famille du FFS autour d'un congrès ordinaire rassembleur et porteur d'un projet politique prometteur pour la nation algérienne», a-t-il affirmé. Dans son discours, à l'adresse des congressistes, Hakim Belahcel a rappelé les constantes du FFS et sa ligne politique de principe. Dans ce sens, Il a souligné que «sans compromettre la crédibilité et la notoriété du FFS, et sans céder un seul iota de la souveraineté nationale et de l'unité du peuple algérien, il a intégré le combat de notre parti, pour une Algérie libre et démocratique dans le sillon creusé par le Mouvement national à travers l'appel du 1er Novembre et la plate-forme de la Soummam».
La collégialité dans la gestion des situations particulières est une méthode qui doit être maintenue et consacrée au sein du FFS pour donner plus d'élan et de présence réelle du parti au sein de la société et pour dépasser tous les clivages qui pourraient se dresser devant lui. Dans ce registre, le membre de l'instance présidentielle, il a rappelé que «c'est à ce niveau-là d'exigences, que l'instance présidentielle a fait de son engagement et de sa disponibilité individuelle et collégiale, une résonance naturelle, fidèle en cela au serment fait lors du dernier congrès extraordinaire».
S'agissant des menaces qui guettent le pays et mettent en danger son unité nationale, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche s'est exprimé à son tour, dans un discours à l'adresse des délégués qui participent à ce 6e congrès ordinaire, rappelant que «la lutte contre les forces extrémistes qui s'attaquent à l'entité nationale et sa à stabilité, est une évidence indiscutable. Mais cela doit se faire en impliquant toutes les forces patriotiques éprises de valeurs nationales, en leur ouvrant le champ médiatique et politique pour qu'elles expriment leurs opinions politiques et défendent leur approche et leur conception en la matière», a-t-il indiqué, Youcef Aouchiche a rappelé que la nuance est de taille entre le régime et l'état national. À ce sujet, il a souligné qu'«il faut faire la part des choses. On peut s'opposer à un régime, ce qui est tout à fait naturel en tant qu'opposition, mais celle-ci ne peut pas s'attaquer à l'état national».
Le discours du membre de l'instance présidentielle et celui de premier secrétaire, s'inscrivent dans le même sillage, à savoir la défense de l'État national, la consécration de l'État de droit et la reconstruction du consensus national. Le 6e congrès ordinaire se définit comme un processus politique afin d'asseoir « le contrat historique pour parachever le projet national».

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