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Il accuse Tabbou de vouloir internationaliser la crise

Makri replonge dans la polémique

Il tente de confirmer ses doutes sur l’existence d’un courant extrémiste.

Appellant au complot pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 18 avril, Abderrezak Makri, président du MSP, a de nouveau actionné la manette de la polémique, en déclarant ce vendredi «Ce courant, qui qualifie sciemment les développements au sein du Hirak populaire d’un coup d’Etat pour porter l’affaire de la crise politique algérienne devant le Conseil de sécurité de l’ONU, veut accéder au pouvoir». Dans la foulée il accuse Karim Tabbou, «il m’a dit lui-même qu’il est entré secrètement dans la course de la présidentielle du 18 avril», a déclaré Makri au quotidien Ennahar.
A ce sujet, Makri fait savoir qu’il porte comme témoins plusieurs partis et personnalités politiques sur les propos de Tabbou et considère que « lorsque on prend la décision de présenter sa candidature à l’élection, on doit le faire publiquement, et non dans le secret ». Dans cet élan de suspicion, Makri tente de confirmer ses doutes, sur l’existence d’un courant extrémiste, qui œuvre sous les instructions de la France pour internationaliser ce qui se passe en Algérie et pour lequel, font allégeance, des hommes d’affaires, et des personnalités politiques, d’où, l’attaque frontale qu’il vient de lancer contre Karim Tabou. Poussé par la même obsession sibylline de vouloir introduire coûte que coûte, l’hypothèse ridicule de l’existence d’une conspiration française en Algérie, notamment dans la région de la Kabylie, Makri n‘avait pas hésité récemment, à proférer des propos racistes sur celle-ci, se basant sur la diffusion d’une émission d’un programme sur l’histoire de l’Algérie, ce qui lui a valu un déluge de réactions et de critiques. Malgré les explications qu’il a avancées après cette déclaration, Makri réitère cette tentative qui consiste à hisser l’idée du complot au premier rang des évènements de la scène politique. Dans ce sillage, il évoque, dans son intervention ce vendredi sur une chaîne privée, les pressions qu’aurait exercées, l’un des frères Kouninef sur lui, pour l’empêcher de se présenter à l’élection d‘avril 2018, «c’est l’un des directeurs des frères Kouninef, qui avait contacté des dirigeants du Mouvement pour les exhorter à me renverser», précise-t-il Pour les observateurs de la scène politique, il est clair que Makri se débat depuis le déclenchement de la révolution populaire pacifiste du 22 février, pour retrouver une place de choix, au moment où une redistribution des cartes, imposée par les règles et les revendications du mouvement populaire, ne lui a pas été favorable. Et pour cause, après l’échec de l’initiative de la conférence nationale pour le consensus, après moult tentatives de composition avec le pouvoir, et devant la menace d’une interpellation dans l’affaire de Saïd Bouteflika, Tartag et Toufik, il semblerait que l’ultime alternative du président du MSP pour garder sa tête hors de l’eau, et d’exister politiquement, est sans conteste, le recours à la polémique.

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