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IL COMPTE RÉACTIVER SON PARTI

Mahsas offre une tribune à Kebir

«L’espace démocratique s’est élargi en Algérie, d’autant que ceux qui étaient contre, s’en revendiquent», indique Ahmed Mahsas.

«J´ai rencontré Rabah Kebir et nous avons discuté de l´éventualité de réactiver mon parti, l´Union des forces démocratiques (UFD)», a déclaré hier Ahmed Mahsas à L´Expression. En réalité, il n´a fait que confirmer ce qu´il a annoncé le 31 octobre, en marge de la cérémonie de commémoration du 1er Novembre, en aparté devant quelques invités du Musée du moudjahid.
L´UFD est dans une situation «désactivée», depuis la loi relative aux partis politiques adoptée par le CNT en 1996. Mahsas n´a pas jugé utile de s´astreindre aux consignes de conformité énoncées par cette loi. Aujourd´hui, il veut réactiver son parti et tenter de lui donner une substance.
Cependant, en a-t-il le droit, sachant que l´UFD ne s´est pas conformé à la loi sur les partis politiques? Ce qui est sûr, c´est que l´idée de réactiver ce parti a germé dans l´esprit de M Mahsas, depuis qu´il a rencontré Rabah Kebir.
Avec du recul, on comprend mieux l´enthousiasme de Madani Mezrag qui prétendait vouloir prendre un petit parti pour en faire un grand. Mahsas ajoute: «S´il y a possibilité, nous allons le réactiver et l´ouvrir à tous les gens qui se revendiquent du courant nationaliste, arabe et musulman, on n´exclut personne». Mais il s´agit de gens qui sont disqualifiés par La Charte pour la paix et la réconciliation, comme vient de le rappeler le ministre de l´Intérieur. Mahsas répond sur un ton diplomatique: «L´espace démocratique s´est élargi en Algérie dans la mesure où ceux qui n´y croyaient pas à un certain moment, disent publiquement, qu´ils respectent les principes démocratiques, on ne peut donc que saluer ce changement très bénéfique pour le devenir de la démocratie; comme on ne peut les empêcher de participer à l´édification de leur pays». Irait-il jusqu´à leur offrir une chance de se présenter aux élections législatives sous les couleurs de l´UFD? «Moi, personnellement, je n´ai pas cette ambition mais tant que ces derniers se revendiquent de la démocratie, personne ne peut les empêcher de se présenter aux élections s´ils le souhaitent», répond-il. «Nous sommes partants pour une stratégie nouvelle en Algérie. Le moment est venu de permettre à toutes les forces vives de la nation de s´exprimer en leur offrant la chance de participer activement à ce renouveau national dont nous nous revendiquons» ajoute-t-il. Voilà une déclaration qui laissera pantois les adversaires du courant «arabo-islamo-nationaliste» qu´on qualifie d´«islamo-conservateurs» dans la littérature en vogue dans les milieux journalistiques. Rappelons que Rabah Kebir a déployé beaucoup d´efforts, lors de son passage à Alger. Il a fait une vaste campagne de sensibilisation en allant vers les personnalités influentes et les représentants de la société civile qui l´ont écouté attentivement. Il a rencontré, entre autres, Abdelhamid Mehri, ancien secrétaire du FLN, Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, Boudjerra Soltani, président du MSP, Farouk Ksentini, président de la Commission des droits de l´homme, rattachée aux services de la présidence de la République, et beaucoup d´autres.
A l´unanimité, ses interlocuteurs ont apprécié les développements qu´il exprime au nom du courant qu´il représente. Mais l´énigme de la participation aux élections législatives reste entière. Elle dépendra de la disponibilité de l´administration à ouvrir une brèche pour les têtes les plus en vue sur scène. La décision ne peut émaner que de la plus haute autorité de l´Etat.

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