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PRÉVENTION ROUTIÈRE

Maghlaoui déploie sa campagne

L’Algérie est classée à la peu reluisante quatrième place mondiale des pays touchés par le fléau de la criminalité routière.

Le ministère des Transports enclenche une campagne de prévention routière et de sensibilisation contre les accidents de la route. Elle a pris effet depuis hier et compte s´inscrire dans la durée. Elle s´articule autour de messages invitant à plus de prudence et rappelle les comportements idoines à adopter au volant ou au contraire ceux qu´il faut absolument bannir. Ainsi, il est désormais possible de croiser dans les rues de la capitale des bus, particulièrement de l´entreprise de transport urbain Etusa qui arborent à coup d´autocollants de sages devises telles «utiliser le téléphone portable au volant c´est aller droit vers la mort!» ou encore «l´accélération c´est la mort». M.Salem Salhi, du département de Maghlaoui (ministre des Transports) évoque une hausse alarmante des sinistres sur l´asphalte. Une augmentation sensible qui voit le nombre d´accidents grimper de 20.825 en 2005 à 25.790 en 2006, faisant plus de1840 morts contre 1592 une année avant. Ce qui place l´Algérie à la peu reluisante 4e place mondiale du terrorisme routier. Ce responsable n´hésite pas à incriminer les poids lourds qui "circulent le jour" en référence à ces drames. Il citera, à ce propos, la réglementation, de plus belle, du trafic des poids lourds via une circulaire qui sera incessamment promulguée, soit le mois de novembre prochain au plus tard.
Ce responsable n´a pas manqué de dire que la sécurité routière est l´affaire de tous et ne peut avoir lieu sans la parfaite coordination des efforts entre différents secteurs. Enfin, il n´hésitera pas à invoquer la "réouverture des tribunaux spéciaux afin de mieux combattre la criminalité routière." La campagne d´information, ainsi initiée, prend donc en compte trois principaux volets que sont la vitesse, le téléphone portable et la fatigue au volant.
Néanmoins et à la faveur de cette énième campagne, les spécialistes, à l´instar de M.Lazouni Mohamed de l´association Tarik Essalama, invitent à méditer sur des éléments plus pertinents et souvent oubliés et qui déterminent pour une grande part la persistance du fléau. Ils pointent du doigt le facteur humain qui serait, à les en croire, responsables de 75% des accidents. Notamment, l´usage immodéré de la vitesse et le non-respect du code de la route. D´aucuns prétexteront que le volume en nette croissance du parc automobile national serait également derrière le phénomène. Néanmoins, ces mêmes spécialistes tempèrent et rappellent à titre illustratif qu´en 1985, par exemple, et alors que le volume du parc automobile était moindre et l´usage du téléphone portable quasiment nul, les chiffres relatifs aux accidents de la route étaient eux, par contre, tout aussi effrayants. Quand ce ne sont pas d´autres incohérences qui ne sont pas relevées comme le non-respect de la réglementation en vigueur en matière de contrôle technique automobile. D´autant que les derniers chiffres communiqués par le Cota (contrôle technique automobile) font ressortir que 50% des véhicules sont non conformes aux normes de sécurité.

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