L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«EN CAS D'ÉCHEC, LA SOCIÉTÉ CIVILE ASSUMERA SA RESPONSABILITÉ», DISENT LES «19»

L'opposition dans l'expectative

Si l'on excepte ceux qui se sont retirés du groupe, presque la majorité des signataires a été présente à la rencontre d'hier.

Récemment, Zohra Drif-Bitat, qui fait partie des signataires de la lettre des 19, a estimé sur Echourouk TV, que le retrait de Zehira Yahi, Samia Zennadi et Rachid Hadj Nacer «n'assène aucun coup à la démarche du groupe». «Nous avons respecté la liberté des uns et des autres. Le texte a été approuvé par l'ensemble des signataires», a-t-elle déclaré. Si certains veulent revenir dessus, c'est leur droit», a fait savoir Zohra Drif-Bitat. L'initiative n'est pas «du tout affaiblie par ces trois retraits», a-t-elle indiqué, en révélant que le groupe des 19 reçoit des centaines d'appels de personnalités désirant signer le texte et suivre cette démarche».
Si une fin de non-recevoir sera réservée à notre demande d'audience, «la société civile devra prendre le relais est assumer sa responsabilité», a lâché, de son côté, le commandant Lakhdar Bouregaâ lors de la réunion «restreinte» tenue à huis clos par le groupe des 19 devenu celui des 16. Compte tenu de l'indisponibilité d'un endroit neutre, le PT, dont la secrétaire générale fait partie du groupe des 19, a dû prêter son siège national. «Si l' on excepte ceux qui se sont retirés du groupe des 19, presque la majorité des signataires a été présente hier à cette rencontre», indique-t-on.
Pour ne pas faire attendre les représentants des médias, nombreux à affluer vers le siège du Parti des travailleurs, trois signataires à savoir Zohra Drif-Bitat, Abdelkader Guerroudj et le commandant Lakhdar Bouregaâ ont quitté la réunion pour improviser un point de presse.
Le triumvirat a salué les médias, qu'il s'agisse de ceux qui sont pour ou ceux ayant critiqué leur initiative, ayant contribué à la large médiatisation de leur action. Ils ont également exprimé leur satisfaction quant au soutien à leur action, manifesté par l'opinion publique. Ces derniers, qui ont refusé de répondre aux questions des journalistes, ont promis de s'exprimer amplement sur l'évaluation de la portée de leur action et éventuellement la divulgation de la prochaine étape de leur plan de bataille, lors des prochains rendez-vous avec la presse. Pour rappel, trois signataires ont annoncé mercredi dernier leur retrait de cette initiative, a rapporté l'agence APS. Il s'agit de Zehira Yahi, Samia Zennadi et Rachid Hadj Nacer, qui sont respectivement, l'ancienne chef de cabinet de la ministre de la Culture, éditrice, et directrice du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture. Ces derniers admettent à travers leur communiqué avoir manifesté une certaine naïveté politique et de la précipitation. Ils ont estimé que «les événements ont pris une tournure qui ne leur ressemble pas», évoquant des «joutes verbales» et des «déclarations impulsives et partisanes». Par ailleurs, tandis que les partis du pouvoir, à l'image du FLN de Saâdani et du RND d'Ahmed Ouyahia, ainsi que d'autres responsables de l'Exécutif, se déchaînent contre le groupe des 19 ayant adressé une demande d'audience au président Bouteflika, au motif de savoir si c'est le chef de l' Etat qui gouverne, l'opposition n'a ni applaudi ni critiqué cette initiative.
Certains acteurs de cette mouvance se sont contentés de noter que «le temps leur a donné raison». Cela dit, il n'en demeure pas moins que les finalités avancées par le groupe des 19 pour justifier la démarche ont apporté de l'eau au moulin de l'opposition. Quoi qu'il en soit, l'initiative des 19, dont la lettre de demande d'audience a été déposée le 1er novembre dernier, a propulsé au-devant de la scène la lancinante question de la vacance du pouvoir, constamment enfourchée par l'opposition.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours