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INSTALLATION DU BUREAU DE L’APN

L’ombre des locales plane sur l’hémicycle

Les permanences des partis étaient quasiment vides, hier, à l’exception du FLN où les enjeux sont motivants.

Les vice-présidents de l´Assemblée seront installés, cet après-midi, en séance plénière. Les nouveaux vice-présidents procèderont, à leur tour, dès demain, à l´installation des commissions.
Le FLN a pris la présidence des commissions les plus importantes, à savoir la juridique, la financière, celle des relations étrangères et de la défense. Le RND a obtenu les commissions de l´éducation et de la jeunesse. Au groupe parlementaire du MSP, on ne trouve personne. Les députés n´ont pas encore rejoint l´Assemblée, indique-t-on. La répartition des tâches pose cependant problème. Si au RND, la tâche revient à la direction, au FLN, le secrétariat de l´instance exécutive devait choisir, hier, entre la désignation et l´élection. Interrogé sur la deuxième possibilité, s´il elle recueille un consensus, le chef du groupe parlementaire du FLN, Layachi Daâdouaâ a indiqué que «la discipline partisane sera respectée». La question qui préoccupe les esprits concerne les élections locales. Depuis que le PT a demandé le report, on commence à s´interroger sérieusement sur l´opportunité. L´annonce faite, avant les législatives, par le ministre de l´Intérieur concernant la tenue des locales en début septembre semble peu probable. La convocation du corps électoral doit intervenir trois mois avant la date de l´opération, rappelle-t-on. Or, on constate que leur tenue le 5 septembre est impossible. Pour le FLN, le report ne pose aucun problème, pourvu qu´on «respecte les délais des élections, en restant dans la légalité». Le RND n´a pas encore tranché sur la question relative au report. Un député du FNA, de la circonscription de Saïda, estime qu´il serait «suicidaire» de tenir des élections locales en début septembre. «Le taux d´abstention sera le même, peut-être plus bas, d´autant que l´été ne facilite pas la campagne électorale. C´est la période des moissons dans les régions agricoles et les vacances pour d´autres. Et puis, il y a la rentrée scolaire et le début du Ramadhan qui interviennent dans la même période, début septembre», précise-t-il. L´amendement de la loi électorale est un autre cas de figure qui ne facilite pas l´agenda de la nouvelle APN.
La session de printemps prend fin au plus tard 2 août et la session d´automne débutera le 2 septembre. Selon Daâdouaâ, «l´amendement est jouable». Pourtant, au calendrier du nouveau bureau figurent l´installation des structures, la validation des mandats des nouveaux députés, qui remplacent ceux qui ont été reconduits au gouvernement, la déclaration de politique générale, la loi de finances complémentaire, etc.
Il est fort probable que l´amendement fasse l´objet d´une ordonnance présidentielle pendant la vacance de l´APN. Si la date des élections est reportée au mois de novembre, comme l´exige certains partis, le Parlement aura toute la latitude de débattre du ou des amendements à introduire à la loi électorale.
L´autre objet de débat concerne la crédibilité des députés qui siègent avec un taux de participation très bas. Daâdouaâ du FLN joue à l´arithmétique: 0,004% est la proportion de participation du FLN aux élections qui donne 23% des voix gagnées et 35% des sièges. En conséquence, la «légitimité» de l´APN est sauve. Cheurfi du RND abonde dans le même sens. Mais ce dernier énumère les obstacles que doit franchir le député pour gagner la «crédibilité» de ses électeurs.
Il cite la loi organique portant statut de député qui doit être amendée pour lui permettre de prendre en charge les préoccupations locales des citoyens. Il indique que son parti a décidé d´ouvrir des permanences dans toutes les circonscriptions électorales, des sites Internet afin de permettre à ses députés d´être à l´écoute des électeurs.
Les couloirs de l´hémicycle étaient quasiment vides, hier, à l´exception du FLN où les enjeux pour les postes de responsabilité dans les structures motivent beaucoup de gens.
Certains vous diront qu´un poste de président de commission vaut plus cher qu´un portefeuille de ministre. A méditer.

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