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PROJET DE GARA DJEBILET

L'étude de faisabilité lancée

Le ministre de l'Industrie et des Mines, M.Adessalem Bouchouareb, a annoncé hier à Washington que le projet de l'exploitation du mégagisement de fer de Gara Djebilet avançait avec le lancement de l'étude de sa faisabilité.
Le ministre a indiqué, en marge de la 2ème conférence Doing Business en Algérie qui s'achève aujourd'hui aux Etats-Unis, qu'une étude était en cours pour déterminer la faisabilité économique du gisement de Gara Djebilet.
Une première étude qui avait concerné la faisabilité technique du projet, menée par un grand bureau d'études canadien a été couronnée de succès, a fait savoir le ministre. Ce bureau a réussi à mettre en place les meilleurs procédés pour le traitement du minerai en parvenant à réduire le taux du phosphore dans le fer de 0,8% à 0,03%. La première étude a également confirmé le potentiel important de ce gisement qui renferme un minerai avec une teneur appréciable en fer de 63%, selon le ministre. «Ces résultats confirment que le gisement de Gara Djebilet, dont les réserves s'élèvent à plus de 2,5 milliards de tonnes de fer, peut être valorisé aujourd'hui», a-t-il relevé.
La valorisation de Gara Djebilet, une immense mine à ciel ouvert située à Tindouf, a été pénalisée par le passé par des difficultés techniques notamment celles liées à la teneur élevée du minerai en phosphore et en arsenic qui rendaient son exploitation pas très rentable.
La société nationale du fer et de l'acier (Feraal), un consortium créé en 2014 entre Sonatrach, Sider, le groupe de cimenteries (Gica) et Manadjim El Djazair (Manal) pour développer ce projet, table déjà sur une production de 10 à 12 millions de tonnes d'acier en 2025.
Toujours dans le domaine minier, le ministre a indiqué que le gouvernement a décidé d'augmenter la production du pays en phosphate à 10 millions de tonnes par an à l'horizon 2019 avec la mise en place de quatre complexes.
Cette production combinée au potentiel gazier du pays, fera de l'Algérie dans quelques années un des leaders mondiaux de production d'engrais et de fertilisants, a-t-il avancé.
Le ministre a relevé à ce titre que le secteur minier pourrait constituer un créneau d'excellence dans le partenariat algéro-américain, en indiquant que l'accord conclu en 2014 entre l'Algérie et l'US Gelogical Survey (Usgs) permettra de confirmer tout le potentiel minier du pays.
Se disant «résolu» à promouvoir toute initiative de partenariat dans ce domaine, M.Bouchouareb a fait savoir, toutefois, qu'il n'était plus question d'exporter ces richesses à l'état brut mais d'encourager des industries de valorisation.

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