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L'ALGÉRIE RENFORCE SON DISPOSITIF SÉCURITAIRE AVEC LE MAROC

L'étau se resserre sur les trafiquants

«Un projet de surveillance électronique dans le cadre du renforcement des dispositifs de contrôle et de sécurisation des frontières Ouest est à l'étude», a déclaré jeudi dernier à Oran le colonel Ramli Abdelkrim.

L'Algérie passe à la vitesse supérieure. Tous les moyens seront mis en oeuvre afin d'en finir une fois pour toutes avec cette «guerre sans nom» que nous livre notre voisin de l'Ouest à travers les trafics de drogue et du carburant.
Les autorités militaires chargées de la sécurité du pays affinent leur stratégie en déployant des moyens les plus modernes pour faire face à ce type de fléau.
«Un projet de surveillance électronique dans le cadre du renforcement des dispositifs de contrôle et de sécurisation des frontières Ouest est à l'étude», a déclaré le colonel Ramli Abdelkrim, lors d'une conférence de presse consacrée à la communication des résultats des activités des unités relevant de la compétence territoriale du deuxième commandement régional de la Gendarmerie nationale basé à Oran.
«La surveillance électronique, à travers des moyens technologiques sophistiqués tels que les caméras, constitue un soutien au dispositif des unités chargées du contrôle et de la sécurisation des frontières», a-t-il déclaré.
La stratégie mise en place dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et du carburant a permis de «resserrer l'étau sur l'activité des contrebandiers et des narcotrafiquants qui, mécontents, tentent de les détruire, allant jusqu'à la provocation.» a indiqué le militaire de haut rang. Le 18 octobre 2014 une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a dû réagir par des tirs de sommation.
Une réaction qui a conduit les autorités marocaines à monter cette affaire en épingle pour accuser les militaires algériens d'avoir blessé grièvement un de ses ressortissants.
L'Algérie a resitué ce type d'incident dans son contexte sans en faire un plat. Celui d'un pays qui fait face à des centaines de tonnes de drogue qui sont déversées pratiquement quotidiennement sur son territoire à partir du Royaume marocain. Alors qu'il mène en parallèle une traque sans merci contre les contrebandiers de carburants. Rien que pour les six premiers mois de 2014 plus de 95 tonnes de résine de cannabis en provenance du Maroc ont été saisies selon le rapport de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt). «Au total, 95.592.973 kg de résine de cannabis ont été saisis durant les six premiers mois de l'année en cours, contre 70 202 043 kg durant la même période de l'année 2013», avait indiqué le directeur général par intérim de l'Office, Mohamed Benhalla. tandis que le commerce illégal de carburant représente une saignée pour l'économie algérienne.
«Nous avons 1,5 milliard de litres qui sortent du pays d'une manière illégale. Cela représente une perte d'un milliard de dinars», avait déclaré, le 22 juillet 2013 à El Oued, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. De quoi faire tourner 600.000 véhicules. Quelques jours auparavant, le 14 juillet, l'ex ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, avait indiqué que près de 25% de la production nationale de carburants «sont exportés illégalement» vers les pays voisins. Face à ces desperados qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins, l'Algérie maille ses frontières pour faire échec à cette arme de destruction massive qui menace sa population.

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