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POUR ÉVITER UNE RENTRÉE SCOLAIRE ANARCHIQUE

Les syndicats défilent devant Benghebrit

La rencontre de la ministre de l'Education avec les syndicats permettra surtout de situer les insuffisances dans le secteur de l'éducation.

Le bal des rencontres syndicats et ministère de l'Education est ouvert. Après avoir reçu le syndicat Snapest, Benghebrit a prévu de recevoir, aujourd'hui, le Conseil des lycées d'Alger (CLA).
La ministre de l'Education, Mme Benghebrit, connue pour son sens de la communication et son ouverture ne souhaite pas refaire les mêmes erreurs de ses prédécesseurs. En ouvrant son bureau aux syndicats, elle veut surtout éviter une année blanche, situer les insuffisances dans le secteur et surtout laisser toujours une porte ouverte pour le dialogue avec les syndicats.
Le CLA qui est en pleine université d'été attend encore avant de voir la ministre: «On attend une confirmation d'une autre date qui pourra être le 18 août prochain», a indiqué, hier, le porte-parole du CLA, M.Idir Achour, contacté par nos soins. Concernant les principales revendications en suspens que le CLA compte remettre sur la table avec la ministre, M.Achour a cité la question du statut particulier, celle de la retraite et de la politique salariale. De principales revendications qui, selon le syndicaliste, ne sont pas du ressort de la tutelle, mais plutôt de celle du gouvernement. Pour le CLA, cette rencontre permettra «de décoder la position de la ministre, de quel côté elle sera», surtout que le pouvoir de décision, poursuit-il «n'est pas entre ses mains». Pour ce qui est des autres discussions que le CLA a prévu avec la ministre, le syndicaliste a souligné celles liées à la pédagogie telle que la surcharge des classes, le phénomène de la violence dans le secteur. Pour sa part, le secrétaire général de l'Unpef, Messaoud Amraoui, a indiqué que la rencontre avec la tutelle a été programmée pour le 26 août prochain. Cette rencontre consiste, d'après M. Amraoui «à répondre d'une façon définitive à nos revendications qui remontent au mois de février dernier». Les principales revendications de l'Unpef qui doivent être prises en compte par la tutelle en urgence sont les questions liées aux postes de travail en voie de disparition. Il a également cité l'intégration de certains corps du secteur de l'éducation, la révision du statut particulier, l'amélioration des conditions des corps communs et l'intégration des professionnels et des agents de sécurité activant dans le secteur, la prise en charge des enseignants, ainsi que des encadreurs et des pédagogues qui travaillent dans le secteur.
Il a également évoqué l'intégration de tous les professeurs qui ont reçu une formation dans le cadre d'une convention signée entre les ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur. Dans le cas où la tutelle ne répondra pas favorablement à ces principales revendications, M.Amraoui n'a pas écarté le recours à la grève à la prochaine rentrée scolaire. Ces rencontres ont un seul objectif, celui de contenir tout conflit susceptible de perturber le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire qui est prévue le 7 septembre prochain. Les années précédentes, les grèves observées par les enseignants de l'éducation sont devenues une tradition, car les ministres qui se sont succédé au secteur de l'éducation n'ont pas réussi à se débarrasser de l'anarchie qui s'y est accumulée.
Il est important de rappeler que le Snapest a été le premier syndicat reçu par la tutelle, où son secrétaire général, Meziane Meriane, avait déclaré que «la meilleure façon d'avoir une année scolaire simple, c'est de résoudre les problèmes posés. Nous avons proposé l'élaboration d'un calendrier précis d'application de toutes les promesses faites par la ministre, c'est-à-dire de toutes les questions résolues», avait affirmé le syndicaliste. La ministre a du pain sur la planche. Elle doit préparer une rentrée scolaire tout en maîtrisant la colère des partenaires sociaux, mais surtout assurer une formation à plus de 23.000 nouveaux enseignants laquelle a commencé, hier et qui s'étalera jusqu'en août prochain.

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