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HAUSSE DES PRIX DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ

Les spéculateurs sauvent...Barkat

Le ministre de l’Agriculture affirme que l’Algérie a mis fin à la pénurie des produits agricoles sur le marché local.

Le ministre de l´Agriculture et du Développement rural croit avoir trouvé le bout du fil conducteur pour arriver à justifier la série d´augmentations ayant touché les prix des produits de première nécessité. Il s´agit de la spéculation farouche qui a tendance à se perpétuer. «Je persiste et signe que la semoule et la farine sont disponibles, en quantités suffisantes, sur le marché national, que les prix resteront tels quels et qu´aucun changement ne peut être opéré. Si augmentation de prix il y a, c´est à cause de la spéculation», a indiqué Saïd Barkat, jeudi dernier, en réponse à une question orale d´un député à l´Assemblée populaire nationale (APN).
Le premier responsable du secteur de l´Agriculture a estimé que la production agricole nationale, notamment pour les céréales, a augmenté considérablement ces dernières années. Pour étayer ses propos, M.Barkat n´a pas hésité à recourir aux chiffres. Ainsi, s´appuyant sur des données fournies par l´Office national des statistiques, le premier «fellah» du pays affirme que l´Algérie a produit pas moins de 31 millions de quintaux de céréales en 2006, alors que la production nationale ne dépassait pas les 21 millions de quintaux, tous types de céréales confondues, avant 2000.
«Avec une production pareille, que ce soit en céréales ou en fruits et légumes, nous avons pu mettre fin à la pénurie de produits agricoles sur le marché local», a estimé Saïd Barkat. Des chiffres et des maux. La réalité du terrain est tout autre. Une petite virée à travers les marchés permettra de contredire les propos de Saïd Barkat.
Les prix des fruits et légumes, même ceux de saison, sont inabordables, notamment pour les petites bourses. En sens, ainsi, n´étant pas en mesure de donner une justification fiable quant aux véritables raisons ayant conduit à la flambée des prix des produits agricoles, le ministre de l´Agriculture a recouru à la langue des chiffres. A titre d´exemple, il a précisé que la production agricole nationale a réalisé un saut remarquable, atteignant un montant de 668 milliards de DA en 2006, soit 9,2 milliards de dollars. Il a indiqué que l´Etat a consacré, ces sept dernières années, près de 4 milliards de dollars pour l´appui à l´investissement dans le secteur agricole.
En 2007, la production céréalière en Algérie est estimée à 43 millions de quintaux, a indiqué M.Barkat, ajoutant que la superficie réservée à l´arboriculture à l´échelle nationale est passée de 520.000 ha en 2000 à près d´un million d´hectares l´année passée. Il a, par ailleurs, imputé la pénurie de la pomme de terre, enregistrée ces derniers mois, «au refus de certains producteurs de cultiver ce produit en raison de la baisse de son prix en 2006, à la spéculation et à la maladie du ´mildiou´´ qui a touché plus de 5000ha». Revenant sur la problématique de la sécurité alimentaire en Algérie, le ministre de l´Agriculture s´est contenté d´affirmer que l´Etat a mis en place un programme spécial pour la gestion rationnelle des ressources naturelles.

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