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Conseil des ministres/Droit syndical et prévention de la corruption

Les recadrages du président

Abdelmadjid tebboune a insisté sur la séparation entre l'action syndicale, la responsabilité dans la gestion des entreprises et l'affiliation politique.

Le Conseil des ministres a adopté, hier, un avant-projet de loi amendant les modalités d'exercice du droit syndical. À ce propos, le président de la République a mis en avant l'attachement de l'état à l'exercice syndical qui représente, pour Abdelmadjid Tebboune, un pilier essentiel de la démocratie, consacré par la Constitution de 2020. Celle-ci garantit le droit aux travailleurs de s'organiser en syndicat. Cela pour dire que les amendements proposés par l'Exécutif et qui seront soumis aux deux chambres du Parlement ne remettent pas en cause les acquis des travailleurs. La révision de la loi sur les modalités d'exercice de l'activité syndicale est conforme aux règlements édictés par le Bureau international du travail, principale référence pour l'ensemble des organisations syndicales de la planète. Aussi, souligne Abdelmadjid Tebboune, la loi prévoit des contrôles stricts à l'effet de vérifier la véritable représentation des syndicats. Le président de la République appelle également à l'implication des syndicats sectoriels dans la création de mécanismes juridiques d'évaluation des performances syndicales. Enfin, Tebboune insiste sur la séparation entre le travail syndical, la responsabilité dans la gestion des entreprises et l'affiliation politique. Un mélange de genre qui n'a pas permis à l'action syndicale de briller, notamment lorsqu'un syndicaliste se voit promu à un poste de responsabilité dans son entreprise, tout en maintenant sa casquette de représentant des travailleurs. L'on a également vu beaucoup de syndicalistes exercer des fonctions de dirigeants dans des partis politiques et pratiquer une sorte de chantage politico- idéologique sur les travailleurs. L'amendement préconise donc de centrer l'action syndicale sur les intérêts des travailleurs, loin de toute manipulation politicienne.
La second projet de loi étudié par le Conseil des ministres est relatif à la prévention de la corruption. Sur le sujet, le chef de l'état a abordé l'organisation, la composition et les pouvoirs de l'Autorité nationale suprême pour la transparence, la prévention et le contrôle de la corruption. Tebboune préconise de se concentrer sur le travail de prévention pour lutter contre la corruption. Cette mission suppose, bien entendu, des conditions nouvelles et précises, concernant les marchés publics. Ainsi, le chef de l'état a estimé nécessaire de définir clairement le processus d'annonce des accords et des appels d'offres. La publication dans la presse nationale est une voie de transparence. Mais la prévention ne s'arrête pas seulement à ce genre de précaution, estime le président Tebboune qui préconise la création d'un nouvel organe pour enquêter sur les signes extérieurs de richesse, dont peuvent faire montre certains agents publics. Le président de la République est, à cet égard, d'une grande fermeté. Il insiste sur l'absence d'exception dans ces enquêtes. Aucun fonctionnaire n'y échappera. Le principe «d'où avez-vous obtenu cela», devra être le credo de l'organe public dédié à la prévention de la corruption.
Concernant la désignation des administrateurs dans les communes où le vote n'a pas eu lieu aux dernières élections locales, le chef de l'état ordonne l'implication de représentants de la société civile locale, pour diriger les municipalités et préparer des élections partielles dans les plus brefs délais. 

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