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UNE GRÈVE CYCLIQUE DE TROIS JOURS PAR SEMAINE À PARTIR D'AUJOURD'HUI

Les professeurs du paramédical débraient

Les différentes rencontres qui ont eu lieu entre les deux parties se sont soldées par un échec.

A partir d'aujourd'hui, le Syndicat national des professeurs de l'enseignement paramédical (Spem) entame une grève cyclique de trois jours par semaine.
Selon, Idriss Nouar, son secrétaire général annonçant cette grève lors d'une conférence de presse qu'il a animée à Alger, «cette décision a été prise par le bureau national en concertation avec la base militante» et de rajouter que c'est le dernier recours «après avoir épuisé toutes les formes de dialogue et de concertation avec le ministère de la Santé».
«Nous étions reçus par le ministre et les différentes directions constituées en commissions mixtes, mais aucun des engagements pris n'a été concrétisé à ce jour malgré l'argumentation présentée par les membres du bureau», a-t-il déploré.
Le syndicat s'est indigné du fait que l'ensemble des doléances, combien «légitimes» des professeurs de l'enseignement paramédical n'ont pas étés prises en charge par la tutelle.Selon les animateurs de ce mouvement de grève, ces professeurs de l'enseignement paramédical, syndicalistes dénoncent simplement la non-prise en charge de leurs problèmes et réclament par la même occasion, en l'occurrence; «l'élargissement de la prime de contagion à tous les Pepm en activité, la titularisation des Pepm stagiaires, l'ouverture de postes supérieurs, la reconnaissance pédagogique du diplôme de Pepm et la formation des formateurs».
Idriss Nouar n'est pas allé par quatre chemins pour rappeler que «l'enseignement paramédical est délaissé dans notre pays».
«Je ne comprends pas comment cette formation des plus basiques ne figure pas dans la nouvelle carte sanitaire, alors que nous avons été invités à prendre part aux assises tenues», s'interroge-t-il.
Hachemi Mecheri, membre du Spem, a soutenu que le syndicat «ne demande pas l'impossible». «Nous voulons une formation adéquate et de qualité. Qu'ils nous donnent la possibilité de faire mieux notre travail. Nous avons les compétences qu'il faut pour assumer de la manière la plus efficace cette mission», a-t-il soutenu avant de rajouter; «Le ministère doute de nos compétences d'assurer une formation de qualité.» Selon le SG du syndicat de la formation paramédicale «les directeurs et responsables des instituts sont des faisant fonction qui ont tous plus de 60 ans.
Il a également indiqué que toutes les écoles de formation aujourd'hui, sont en chantier».
Et de poursuivre; «Nous avons 12 étudiants par chambre dans les écoles au lieu de quatre par chambre.» «Alors que tout le monde sait qu'il y a un déficit énorme en personnel paramédical, les pouvoirs publics veulent combler le déficit mais ils n'ont pas mis les moyens nécessaires, ni le cadre réglementaire pour encadrer ce nouveau système de formation», poursuit-il.
Enfin, chaque semaine, à en croire les déclarations de Idriss Nouar, «il y aura aussi une autre grève de trois jours si jamais le ministère de la Santé persiste à faire la sourde oreille».

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