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LES PRIX À LA CONSOMMATION ONT AUGMENTÉ DE 5,6%

Les porte-monnaie s'effilochent

Les transports et les communications ont connu une hausse de près de 15% en septembre 2016 par rapport au même mois en 2015.

Le chiffre 9 est vraisemblablement annonciateur de mauvaises nouvelles pour les Algériens. Après ceux de la balance commerciale qui a reculé de plus de 15 milliards de dollars pour les neuf premiers mois de l'année, c'est au tour de ceux des prix à la consommation de s'afficher à la baisse pour la même période de référence. Il y a de quoi faire grise mine.
Les porte-monnaie s'effilochent. Les ménagères ont de plus en plus de mal à revenir avec le panier plein. Ce n'est certes pas la famine, mais il est quasi certain que nos concitoyens se serrent la ceinture. Les fins de mois sont difficiles. Pour joindre les deux bouts il faut jongler.
Les chiffres l'attestent: la preuve par 9. «La variation des prix sur les 9 premiers mois 2016, a été de 5,6% par rapport à la même période de 2015», indique un rapport de l'Office national des statistiques répercuté par une dépêche de l'APS datée d'hier qui précise que «la croissance nationale des prix à la consommation en septembre 2016 a été de 4,68% par rapport à septembre 2015». Que paie-t-on plus cher?
«Les plus fortes hausses annuelles ont été connues dans les transports et communications l'habillement et les chaussures» souligne le document de l'ONS. «Comparativement à septembre 2015, les prix ont augmenté en septembre dernier de 13,7% pour les transports et communications, de 10,3% pour l'habillement et chaussures», signalent les rédacteurs du rapport.
Les Algériens ont dû aussi débourser plus pour se soigner. Les prix ont augmenté de 8,7% pour la santé et l'hygiène corporelle, le logement et les charges de 6,06%; les meubles ont coûté 5,7% de plus alors que l'alimentation et les boissons alcoolisées de seulement 0,67%. Seuls les frais consacrés à l'éducation, la culture et les loisirs ont connu une baisse estimée à 3,8%. Le gouvernement qui table sur une inflation de l'ordre de 4% en 2016 (elle avait atteint 4,8% en 2015) risque de voir son objectif contrarié. Et pour cause. La courbe est ascendante. Il sera bien difficile de l'inverser.
Le mois d'août a été marqué par une hausse quasi générale des prix, à tel point que certains produits réputés de large consommation ont connu une flambée susceptible de les rendre pratiquement inaccessibles pour les petites bourses.
«Les prix au détail de la majorité des produits alimentaires ont connu une hausse en août dernier par rapport au même mois de 2015, tandis que des différences de prix demeurent significatives entre des régions du pays», avait indiqué un rapport du ministère du Commerce publié le 11 octobre. «Concernant les légumes secs, à l'exception du prix des haricots secs qui a baissé de 7%, il a été enregistré une flambée des prix pour les pois chiches de 60,4% et les lentilles de 22,1%», précisent les chiffres des services du département de Bakhti Belaïb.
Le riz, les pâtes, le sucre, le café, les huiles, la tomate fraîche, les viandes, le poulet, les oeufs...ont eux aussi connu une envolée spectaculaire. «Pour les produits d'épicerie, les prix moyens à consommateur se sont envolés, entre les deux périodes de comparaison (août 2015 et août 2016, Ndlr), pour le lait en poudre infantile de 12,3%, la levure sèche de plus de 10,5%, le riz a augmenté de 7,1%, les pâtes alimentaires de 7%, la farine conditionnée de 6,3%, le concentré de tomate de 5,6%, le thé 5,3%, le sucre blanc de 2,3%, le café de 1,7%, les huiles alimentaires de 1% et la semoule ordinaire de 0,1%», avait souligné la même source. La saignée continue...

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