L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

BOUIRA

Les pluies compliquent la vie des citoyens

Les grosses pluies qui s'abattent sur la wilaya de Bouira depuis maintenant une semaine sont certes un réconfort et une aubaine face à une année agricole des plus faibles en matière de rendement mais elle remet sur le tapis les imperfections et les défauts dans l'aménagement urbain qu'aura subi le chef-lieu depuis quelques années. Sur les ondes de la radio locale, la directrice de l'urbanisme et de la construction a annoncé la somme de quatre milliards de dinars alloués depuis 2010 à 2015.
Précisons que pour le quinquennat précédent, le Trésor public a octroyé plus de 5 milliards de DA pour la rubrique aménagement urbain pour l'ensemble de la wilaya. Le chef-lieu dont certains quartiers ressemblent à des bourbiers a bénéficié selon la responsable, de 2 milliards 417 millions de DA pour la même période. Malgré ces sommes, la ville et plus précisément toute sa partie est, s'étendant depuis le quartier de Oued Hous jusqu'à l'extrémité nord, au château d'eau subit les aléas de la nature avec des trottoirs défoncés, des canalisations obstruées et des flaques d'eau qui rendent l'usage de la voie publique extrêmement difficile. Les quartiers de Ras Bouira et celui d'Aïn Graouèche, en sont les parfaits exemples.
Certains habitants du premier quartier déclarent ouvertement: «Nous sommes complètement marginalisés! Notre quartier accuse un manque criant en matière d'aménagement urbain. Voyez par vous-mêmes, rien n'est fait afin d'améliorer notre quotidien. Les autorités locales nous ignorent royalement». A la périphérie aussi, les habitants de Ouled Bellil, de Ouled Bouchia, de la cité des Kessouri, à Draâ Lekhmis... les doléances sont les mêmes. Hiver comme été, les occupants de ces quartiers subissent la loi de la nature.
La situation n'est pas plus reluisante du côté de la ville de Sour El Ghozlane où les pouvoirs publics ont consenti un effort financier de l'ordre de 995 millions de dinars. Lakhdaria au nord ne déroge pas à la règle puisque là aussi des dizaines de millions de DA ont été injectés pour des résultats maigres et un impact minime sur le quotidien du citoyen.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours