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TIZI OUZOU

Les médecins de la daïra de Maâtkas en grève

L'un des plus anciens médecins en exercice dans la région, a été agressé par l'un de ses patients à l'aide d'une arme blanche à l'intérieur même de son cabinet.

Tous les médecins exerçant sur le territoire de la daïra de Maâtkas, regroupant deux communes (Maâtkas et Souk El Tenine), à 25 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont observé hier une grève d'une journée. L'appel au débrayage, lancé à la fin de la semaine dernière, a été suivi massivement. Il ne pouvait d'ailleurs pas en être autrement, compte-tenu de la raison qui a poussé les médecins à réagir de la sorte. En effet, la goutte d'eau qui fait déborder le vase est l'agression dont a fait l'objet un médecin exerçant dans son cabinet à Souk El Tenine, il y a une semaine. Le médecin a été agressé par l'un de ses patients à l'aide d'une arme blanche à l'intérieur même de son cabinet. La victime de cette agression a été grièvement blessée et transférée à l'hôpital. Il s'agit de l'un des plus anciens médecins en exercice dans la région, jouissant d'une grande estime et de popularité, selon des confrères à lui. «Quand on m'a annoncé la nouvelle, au départ, j'ai eu du mal à la croire, une agression contre un médecin en plein exercice de ses fonctions, à l'intérieur de son cabinet est un fait inédit dans toute notre région, surtout que le médecin en question est un homme sans problème et très estimé», a témoigné, hier, un autre médecin ayant suivi la grève. En attendant, les médecins de la localité ont exigé, hier, lors d'un sit-in de protestation ayant ponctué leur mouvement de grève, que les autorités concernées par ce volet se penchent sérieusement sur leur cas car le problème d'insécurité se pose sérieusement, d'après les concernés. Ce sont surtout les établissements de santé du secteur public qui sont exposés le plus à cette situation déplorable. «De jour comme de nuit, nous faisons face régulièrement à des situations qui finissent par dégénérer», déplore un autre médecin de Maâtkas. Toujours au chapitre des actions de protestation, hier également, les sièges de l'APC d'Aït Ziki mais aussi celui de la daïra de Bouzeguène (dont dépend administrativement cette commune) et celui de la Sonelgaz ont été fermés par des citoyens suite à un appel lancé par la coordination des comités de villages de la commune d'Aït Ziki. Il s'agit d'une coordination de sept comités de villages qui s'est réunie la semaine dernière pour parler du problème de branchement du gaz de ville. Un problème qui traîne depuis au moins 2014, soulignent les concernés dans une déclaration rendue publique. En effet, le projet de gaz de ville dont ont bénéficié ces villages est bloqué depuis plusieurs années à cause du problème des oppositions. De ce fait, le projet a accusé un retard de 20 mois alors que la région d'Aït Ziki est connue pour être une zone enclavée où l'hiver est très rude. La dernière tentative de surmonter le problème des oppositions remonte à il y a 10 jours quand le directeur de wilaya de l'industrie et des mines a rencontré les représentants du village Taourirt afin d'essayer de trouver un compromis, en vain, d'après la coordination. C'est pourquoi les comités de sept villages: Agouni Filkane, Taourirt Bouar, Iguer Amrane, Amekrez, Iguer Mehdi, Boukhiar et Mansoura ont décidé de fermer les sièges des institutions suscitées «pour une durée indéterminée».

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