L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

AFFAIRE DE L'ALGÉRIEN ABDELHAK GORADIA DÉCÉDÉ EN FRANCE

Les garanties de l'ambassadeur de France à Alger

André Parant a assuré le secrétaire général par intérim du MAE, Hocine Meghar, que les préoccupations exprimées par l'Algérie seront transmises aux autorités de son pays.

La rencontre entre les deux responsables a eu lieu lundi dernier au siège du ministère des Affaires étrangères. Au centre de leur entretien: l'affaire de l'Algérien Abdelhak Goradia décédé en France. Que se sont-ils dits? Ce décès «a suscité une émotion en Algérie et que la remise aux autorités algériennes de toutes les informations et documents sur les causes et les circonstances de cette mort, contribuera à établir, dans la transparence, le déroulement exact et précis des faits qui ont entraîné la mort de notre ressortissant, et à en situer les responsabilités éventuelles des intervenants» a souligné le secrétaire général par intérim du ministère des Affaires étrangères qui a insisté, en particulier, pour que les résultats des enquêtes administratives et judiciaires diligentées par les autorités françaises compétentes ainsi que le rapport de l'autopsie soient communiqués à la partie algérienne «dans les meilleurs délais possibles».
Un certain nombre de questions ont été, également, posées notamment sur la notification d'informations sur la détention du citoyen algérien durant son séjour en France, entre autres, les liens familiaux et privés qu'il a établis et les droits qu'il a accumulés. L'ambassadeur de France à Alger «a assuré le secrétaire général par intérim que les autorités de son pays seront informées des préoccupations exprimées par la partie algérienne et indiqué que les enquêtes appropriées sont en cours et que leurs résultats seront transmis aux autorités algériennes», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le ministère des Affaires étrangères (MAE) qui avait déjà instruit l'ambassade d'Algérie à Paris, ainsi que les consulats de la région parisienne à l'effet de recueillir les informations officielles et précises sur les circonstances de cette affaire, avait indiqué que le «strict respect de la dignité des Algériens à l'étranger, le respect des dispositions conventionnelles, notamment en matière de réadmission, figurent parmi les éléments constitutifs de l'action consulaire algérienne». La France avait réaffirmé, le 24 août, sa «très ferme volonté pour que toute la lumière soit faite» sur les circonstances de ce décès dramatique. «Le ministère de l'Intérieur partage avec la famille de la victime et les autorités algériennes la très ferme volonté que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès dramatique», avait fait observer un communiqué du département de Bernard Cazeneuve transmis à L'Expression. Le cas de notre concitoyen décédé le 21 août 2014 au cours de son transfèrement à l'aéroport de Roissy depuis le centre de rétention administrative (C.R.A) de Vincennes est loin de constituer un cas isolé. Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans qui vivait à Argenteuil (banlieue nord-ouest de Paris) est mort le 11 juin 2009, deux jours après une interpellation brutale effectuée par des policiers, à la suite d'un contrôle routier. Il se trouvait alors en voiture avec un ami.
Une première autopsie avait conclu à une «fragilité cardiaque» du sexagénaire, alors qu'une contre-expertise avait révélé la présence de 27 «hématomes de 12 à 17 cm» sur son corps.
Des diagnostics contradictoires. Comme ceux qui concernent Abdelhak Goradia âgé de 51 ans, qui devait être expulsé à partir de Roissy. Il a rendu l'âme dans des circonstances encore non élucidées à son arrivée à l'aéroport. Une source policière avait indiqué dans un premier temps qu'il avait «fait un malaise dans le fourgon» qui le transportait à Roissy et était «mort d'une crise cardiaque, malgré les secours prodigués».
Les premiers résultats de l'autopsie ont révélé le lendemain (samedi) après l'ouverture d'une enquête diligentée par le parquet de Bobigny, que «la mort a été provoquée par une asphyxie due à une régurgitation gastrique».
L'Algérie a demandé des «informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours