L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Gestion des écoles primaires de Béjaïa

Les directeurs reviennent à la charge

Ils exigent toujours que la gestion des écoles primaires soit confiée à la direction de l’éducation.

«Le détachement des écoles primaires de la gestion des Assemblées communales reste notre priorité», a indiqué, hier,Mohand Arezki Bourdjil, membre du bureau du Snadep (Syndicat national des directeurs des écoles primaires) à la sortie de la réunion du bureau de wilaya de Béjaïa ayant pour ordre du jour la préparation de la journée de protestation nationale prévue pour ce mardi entre dix heure et midi devant toutes les directions de l'éducation de wilaya. Notre interlocuteur précise que « les Assemblées communales n'arrivent pas à assurer le minimum des besoins au sein des écoles primaires», citant à titre d'exemples« l'entretien, la dotation du consommable en bureautique, le déficit en main-d'oeuvre pour assurer la restauration des élèves dans les cantines et l'absence de textes réglementaires quant à l'organisation des récréations entre deux cours, l'entrée et sortie des élèves».
Autant de questions qui préoccupent le Syndicat national autonome des directeurs des écoles primaires. Une vieille revendications en sommes qui a été abordée lors d'un Conseil des ministres avec au bout une décision allant dans le sens des revendications des directeurs mais qui reste d'abord insuffisantes et inappliquée. En effet, les pouvoirs publics comptaient détacher les écoles primaires de la gestion uniquement des communes déficitaires quant aux communes riches, elles continueront à gérer les écoles primaires.
Les textes se font toujours attendre. Mais quand bien même c'est le cas, les APC n'arrivent plus à honorer leurs engagements ou à répondre aux besoins élémentaires des établissements primaires. D'où les critiques des professionnels du secteur, à leur tête les directeurs de ces établissements. Pour porter haut ses revendications, le Syndicat tente de faire pression en appelant ses adhérents au niveau national à observer un sit-in de protestation.
Notre interlocuteur a souligné que les directeurs ne sont pas contre le décret exécutif 16-226, fixant la mission des communes à l'égard des écoles primaires, selon lesquelles les communes doivent assurer la prise en charge des dépenses liées à l'approvisionnement, la gestion des cantines scolaires avec la participation financière de l'État. Des missions dont certaines APC font peu cas devant d'autres missions communales. «L'équipement des écoles en tables, en chaises, en produits d'entretien et en ‘autres équipements nécessaires reste insuffisamment assuré», explique notre interlocuteur.
Le Snadep propose de confier la gestion des écoles primaires à la direction de l'éducation ou à défaut de créer des organismes auxquels sera confiée cette lourde charge. Le Snadep évoque également la nécessité de la promulgation d'une loi criminalisant les agressions contre les directeurs d'écoles, le personnel de l'éducation en général. Le syndicat réclame en outre, selon notre interlocuteur, le droit au départ à la retraite anticipée sans conditions d'âge après 32 ans de travail comme il revendique le classement équitable des directeurs en fonction des missions qui leurs sont confiées et termine par dénoncer la commission chargée de l'élaboration du statut particulier pour n'avoir pas tenu compte des propositions du Snadep.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours