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APRÈS LES DERNIÈRES PRÉCIPITATIONS

Les barrages remplis à 72%

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a précisé hier, que ce taux équivaut à un volume de 4,94 milliards de m3.

Le taux de remplissage des barrages a atteint un niveau supérieur à 70%. C'est ce qu'a affirmé hier à l'APS, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, précisant que «ce taux a dépassé les 72%, soit un volume de 4,94 milliards de m3».
Il a en outre souligné que «l'analyse des réserves des barrages, à partir de septembre 2018 jusqu'à janvier 2019, a mis en évidence des apports importants dans la réserve nationale en eau, en atteignant 4,94 milliards de m3 dont 4,1 milliards de m3 sont exploitables». Indiquant dans ce sens que «le volume de 4,1 milliards de m3 exploitables permet une autonomie de la majorité des barrages pour une période d'une année, et ce, pour tous les usages (eau potable, agriculture, industrie...). Hocine Necib a encore fait savoir qu'en comparant le volume de remplissage des barrages, le 31 janvier 2019, à celui de la même période en 2018, l'on remarquera «un apport supplémentaire de 1,3 milliard de m3». Il se dit ainsi réjoui de cette situation, qu'il estime être «très favorable». Et pour cause, elle se répercutera, de manière positive, sur «l'autonomie des barrages en matière de disponibilité des ressources en eau».
A titre d'exemple, le taux de remplissage a atteint 100% dans 13 barrages et un taux égal ou supérieur à 80% dans 30 autres barrages, avance le ministre des Ressources en eau. De ce fait, poursuit-il, «61 barrages sur les 65 exploitables disposent d'un niveau de remplissage «globalement confortable, étant donné que leurs réserves d'eau sont au-dessus de la moyenne interannuelle, c'est-à-dire disposant d'un volume dépassant la moyenne de plusieurs années».
Il relève également le fait que «l'évolution des apports au niveau des barrages, sur les cinq dernières, années, montre que les plus importants apports sont enregistrés à partir du mois de janvier, et ce jusqu'au mois d'avril». Se voulant rassurant, Hocine Necib note qu'aujourd'hui, «le pays se trouve dans une situation hydrique relativement sécurisée grâce à la politique qui a été suivie depuis l'an 2000, sous la haute autorité du président Abdelaziz Bouteflika, et ce, en dépit du fait que nous appartenons à une région sujette au stress hydrique et au changement climatique». On peut ainsi espérer que cette année ne sera marquée par aucun problème d'approvisionnement en eau, vu le taux assez large du remplissage des barrages. En effet, les années précédentes étaient relativement sèches. La faible pluviométrie avait sérieusement impacté nombre de localités du pays. Le manque d'approvisionnement en eau potable aura d'ailleurs longtemps constitué un grand problème.
La situation a également été néfaste pour le secteur agricole. Nombre d'agriculteurs avaient fait part de leur désarroi quant à la pénurie d'eau qui a touché de plein fouet et pendant longtemps de nombreuses régions, où la pluviométrie n'a jamais été un souci, bien au contraire. Et pour cause, cela a laissé place aux problèmes d'irrigation. La situation a commencé à s'arranger l'année dernière, après les fortes pluies qui avaient particulièrement marqué la saison printanière. L'Algérienne des eaux avait annoncé un taux de remplissage des barrages de 70%, au mois de mai. Cela dit, le problème d'approvisionnement en eau n'a pas été réglé pour autant, notamment dans les zones rurales, où ceci se pose à ce jour comme une sérieuse problématique. Par ailleurs, Hocine Necib a indiqué que «de nombreux investissements ont été réalisés dans notre pays depuis l'an 2000 s'inscrivant dans le cadre d'une stratégie de sécurisation hydrique. Avec tous ces investissements engagés en matière de barrages de grands transferts, de dessalement, de stations d'épuration des eaux usées ainsi qu'avec toutes les réformes engagées dans le secteur, l'on peut dire qu'aujourd'hui, notre pays se trouve dans une situation relativement sécurisée en matière d'eau», rapporte enfin, l'APS.

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