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LA RESTAURATION DE L'HÔTEL DE VILLE TARDE

Les affaires d'Oran sont gérées dans le Centre culturel!

Le secrétariat général de l'APC, devant être adjacent aux bureaux du P/APC, est expédié loin du boulevard de la Soummam, puisque placé au 111 rue Larbi Ben M'hidi.

Les projets de réhabilitation des sièges de la Grande Poste, l'Hôtel de ville et la Chambre de commerce connaissent un retard flagrant. Pour cause, les formalités administratives s'inscrivent dans la durée. Il s'agit entre autres des appels d'offres souvent infructueux vu l'absence des entreprises spécialisées dans la restauration du vieux bâti. C'est du moins là ce que défendent les responsables en charge de ces questions expliquant que «le retard est justifié par les lenteurs administratives.»
Et d'ajouter que «les travaux seront lancés dans un délai ne dépassant pas la fin du premier semestre de l'année en cours.» Qu'à cela tienne! Comme premier chantier à entamer, celui de l'Hôtel de ville, ce joyau architectural, construit en 1868 qui est «déserté» en 2013 après que sa restauration ait été décidée. Et depuis, rien n'a été fait hormis la clôture de la mairie par des échafaudages ceinturant les quatre façades de la bâtisse alors que les responsables devant relancer les travaux, le maire et son cabinet, n'ont trouvé rien de mieux à faire que de «squatter» l'ex-Prisunic d'Oran transformé en Centre culturel baptisé au nom de l'Emir Abdelkader. Ceci dit, la gestion de la ville est assumée à partir du centre culturel situé dans le boulevard de la Soummam. Le secrétariat général de l'APC, devant initialement être adjacent aux bureaux du maire, est expédié loin du boulevard de la Soummam puisque placé au 111 rue Larbi Ben M'hidi. L'Hôtel de ville, fissuré dans plusieurs pans, menace de s'écrouler. Idem pour l'historique Grande Poste d'Oran, dont les travaux ont été arrêtés à plusieurs reprises et qui est restée fermée pendant trois ans. La poste centrale a été bâtie en 1903.
Dans tous ces projets, les responsables de l'habitat sont, à l'instar de leurs compères des autres secteurs, figés dans une seule, unique et ironique réponse revenant comme un leitmotiv: «Nous allons lancer incessamment un autre avis d'appel d'offres.»
L'argent ne manque pas. 14 milliards de dinars sont alloués pour la restauration de quatre quartiers. Le vieux bâti pose un sérieux problème malgré toutes les mesures prises. La ville est en décrépitude constante. Les services techniques de la wilaya viennent d'achever une nouvelle étude portant sur l'évaluation du coût des travaux de réhabilitation et d'aménagement des anciens quartiers de la ville oranaise. L'étude fait suite à une instruction préfectorale axée sur l'application du programme de modernisation de la ville. D'importantes opérations de réhabilitation concernent les quartiers de Derb, Medioni, El Hamri et Sidi El Houari. L'opération est financée avec 14 milliards de dinars. La première étude établie par la commission de classement des immeubles, par degré de vétusté, est déjà arrêtée. Le budget alloué est réparti selon les priorités. Un montant de 8 milliards de dinars est destiné à la réhabilitation du quartier d'El Hamri, opération évaluée à quelque 8 milliards de DA, 2 milliards au profit de Medioni 2 milliards de DA, Hai, 850 millions dinars pour Derb et enfin un montant de 4 milliards au profit du vieil Oran, Sidi El Houari. A noter que Sidi El Houari a bénéficié d'une opération pilote de réhabilitation de plus d'une dizaine d'immeubles, en l'occurrence deux situés à la place Kleber. Le projet est piloté par la wilaya. La commission chargée du classement des immeubles prend en compte le degré de vétusté des bâtisses tout en prenant en compte les immeubles situés dans les quartiers de Sidi El-Houari et El-Hamri, et ce dans le cadre d'un programme spécial de réhabilitation. Le nombre prévisionnel de logements à expertiser concerne les communes d'Oran, Mers El-Kebir et Arzew. Il est estimé à 54.500 logements. La commune d'Oran bat tous les records en abritant quelque 50.000 habitations devant faire l'objet d'expertise. Le reste, soit 4500 logements, est réparti entre les communes d'Arzew et Mers El-Kebir. Jusque-là, 2896 logements situés dans le quartier populeux abritant près de 20.000 habitants ont été expertisés. Les conclusions de l'enquêté sont accablantes.
L'expertise a révélé que 269 constructions, soit un parc estimé à 916 logements, sont classées dans la case rouge. Elles doivent nécessairement être évacuées et démolies vu qu'elles présentent un danger sans appel pour leurs occupants. Un autre lot de 767 logements est classé dans la zone orange.

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